Le Parti de la liberté et de la justice (PLJ), issu des Frères musulmans, et le parti salafiste Al-Nour sont les grands gagnants des élections législatives. A eux deux, ils ont remporté plus de deux tiers des sièges de députés, dont près de la moitié pour les seuls Frères musulmans, selon les résultats officiels diffusés samedi 21 janvier.
Le PLJ a raflé 235 sièges sur les 498 en lice (47 %) lors de ce scrutin qui s'est tenu en plusieurs phases depuis le 28 novembre tandis que le parti Al-Nour, dont la percée électorale fut une surprise, arrive en deuxième position avec 121 sièges (24 %).
Le parti libéral Wafd a eu quelque 9 % des sièges. Quant au Bloc égyptien, coalition de partis libéraux laïcs, il n’obtient que 7 % des sièges dans cette élection considérée comme la plus ouverte depuis le renversement de la monarchie en 1952.
Dix sièges de députés supplémentaires, non-élus, doivent encore être pourvus par le chef du Conseil militaire qui dirige le pays, le maréchal Hussein Tantaoui.
La première session de l'Assemblée du peuple doit se tenir lundi en présence du maréchal Tantaoui. Le PLJ a déjà fait savoir qu'il avait choisi son secrétaire général, Saad al-Katatni, pour présider l'Assemblée, au terme d'un accord avec d'autres partis.
L'élection sénatoriale doit pour sa part débuter le 29 janvier pour s'achever fin février. Le futur Parlement sera ensuite chargé de désigner une commission qui rédigera une nouvelle Constitution. Une élection présidentielle est prévue avant la fin juin. L'armée s'est engagée à remettre le pouvoir aux civils une fois qu'un président aura été élu.
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Le parti libéral Wafd a eu quelque 9 % des sièges. Quant au Bloc égyptien, coalition de partis libéraux laïcs, il n’obtient que 7 % des sièges dans cette élection considérée comme la plus ouverte depuis le renversement de la monarchie en 1952.
Dix sièges de députés supplémentaires, non-élus, doivent encore être pourvus par le chef du Conseil militaire qui dirige le pays, le maréchal Hussein Tantaoui.
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L'élection sénatoriale doit pour sa part débuter le 29 janvier pour s'achever fin février. Le futur Parlement sera ensuite chargé de désigner une commission qui rédigera une nouvelle Constitution. Une élection présidentielle est prévue avant la fin juin. L'armée s'est engagée à remettre le pouvoir aux civils une fois qu'un président aura été élu.
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