La transition démocratique est houleuse en Egypte, deux ans après la chute d’Hosni Moubarak. De nouveaux affrontements entre forces de l’ordre et manifestants ont eu lieu ces derniers jours à Port-Saïd, dans le nord-est du pays.
Les manifestants munis de cocktails molotov ont fait face à la police qui a usé de gaz lacrymogènes. Les policiers ont par la suite été épaulés par l’armée.
Ces affrontements ont éclaté, dimanche 3 mars, après que le ministère de l’Intérieur ait décidé de transférer hors de la ville 39 prisonniers attendant leur verdict, prévu samedi 9 mars, d'un procès concernant les violences après un match de football à Port-Saïd en février 2012. Le bilan faisait état de 74 victimes.
Déjà, fin janvier, après la condamnation à mort de 21 supporteurs du club de football local Al-Masry, pour ces même faits, des heurts avaient éclatés. 31 personnes, dont deux policiers, avaient été tuées.
Cette fois encore, le bilan est lourd. Les violences, qui ont perdurées jusqu’a mardi 5 mars, ont fait six morts, dont trois policiers et plus de 400 blessés, selon le directeur du service d'ambulances de Port-Saïd.
La situation reste également tendue au Caire. Des affrontements entre policiers et manifestants ont éclaté lors des funérailles d’un militant tué en janvier lors de précédentes manifestations.
Depuis plusieurs mois, le président Mohamed Morsi doit faire face à une contestation de plus en plus forte. Les élections législatives, convoqués le mois dernier par décret présidentiel et prévues en avril, pourraient précipiter le pays dans le chaos, selon un des leaders de l'opposition égyptienne, Mohamed El-Baradei.
La justice administrative égyptienne a ordonné, mercredi 6 mars, leur annulation, estimant que la loi électorale est contraire à la Constitution. Un nouveau revers pour le président égyptien. L'avenir politique de l'Etat reste plus que jamais incertain.
Lire aussi :
Egypte : la colère du peuple, deux ans après la chute de Moubarak
Egypte : Morsi decrète l'état d’urgence dans trois provinces
Egypte : l'appel au « dialogue national » de Morsi ne calme pas les tensions
Egypte : un match de football vire au drame (vidéo)
Crise en Égypte : du bon usage des islamistes
Les manifestants munis de cocktails molotov ont fait face à la police qui a usé de gaz lacrymogènes. Les policiers ont par la suite été épaulés par l’armée.
Ces affrontements ont éclaté, dimanche 3 mars, après que le ministère de l’Intérieur ait décidé de transférer hors de la ville 39 prisonniers attendant leur verdict, prévu samedi 9 mars, d'un procès concernant les violences après un match de football à Port-Saïd en février 2012. Le bilan faisait état de 74 victimes.
Déjà, fin janvier, après la condamnation à mort de 21 supporteurs du club de football local Al-Masry, pour ces même faits, des heurts avaient éclatés. 31 personnes, dont deux policiers, avaient été tuées.
Cette fois encore, le bilan est lourd. Les violences, qui ont perdurées jusqu’a mardi 5 mars, ont fait six morts, dont trois policiers et plus de 400 blessés, selon le directeur du service d'ambulances de Port-Saïd.
La situation reste également tendue au Caire. Des affrontements entre policiers et manifestants ont éclaté lors des funérailles d’un militant tué en janvier lors de précédentes manifestations.
Depuis plusieurs mois, le président Mohamed Morsi doit faire face à une contestation de plus en plus forte. Les élections législatives, convoqués le mois dernier par décret présidentiel et prévues en avril, pourraient précipiter le pays dans le chaos, selon un des leaders de l'opposition égyptienne, Mohamed El-Baradei.
La justice administrative égyptienne a ordonné, mercredi 6 mars, leur annulation, estimant que la loi électorale est contraire à la Constitution. Un nouveau revers pour le président égyptien. L'avenir politique de l'Etat reste plus que jamais incertain.
Lire aussi :
Egypte : la colère du peuple, deux ans après la chute de Moubarak
Egypte : Morsi decrète l'état d’urgence dans trois provinces
Egypte : l'appel au « dialogue national » de Morsi ne calme pas les tensions
Egypte : un match de football vire au drame (vidéo)
Crise en Égypte : du bon usage des islamistes