En Egypte, 529 membres des Frères musulmans ont été condamnés à mort, lundi 24 mars pour leur participation présumée à des violences ayant entraîné la mort de deux policiers le 14 août 2013 dans le gouvernorat de Minya, au sud du Caire.
153 de ces condamnés à mort sont actuellement en détention, les autres sont en fuite. Officiellement, ils peuvent faire appel de cette peine capitale. Lors de ce procès, 17 personnes ont été acquittées.
Tous les prévenus sont des partisans du président déchu Mohammed Morsi, issu des Frères musulmans. Après la destitution de ce dernier, le 3 juillet 2013, ils ont multiplié les manifestations pour dénoncer le coup d'état de l'armée. Mais les partisans du premier président égyptien démocratiquement élu ont dû faire face à une dure répression des forces de l'ordre. La journée du 14 août fut d'ailleurs la plus sanglante après l'assaut de policiers et soldats contre deux rassemblements pro-Morsi au Caire.
Plus de 1 400 d'entre eux été tués depuis la chute de Mohammed Morsi et des milliers d’autres ont été emprisonnés. Dans le pays, les membres et partisans des Frères Musulmans, officiellement considérés comme une « organisation terroriste » depuis décembre 2013, sont pourchassés.
Avec un nombre record de 1 200 personnes sur le banc des accusés, le procès de Minya témoigne de cette chasse aux sorcières. Après la condamnation à mort en première instance de 529 accusés, près de 700 autres personnes, dont des cadres de la confrérie doivent comparaître mardi 25 mars pour les mêmes faits survenues le 14 août. Parmi eux, figure le guide suprême des Frères musulmans Mohammed Badie, arrêté le 20 août dernier.
Egalement emprisonné, Mohamed Morsi est poursuivi dans quatre affaires. L'ancien président risque la peine de mort.
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