Une nouvelle étude menée par l’Institut national de la statistique et des études économiques (INSEE) a de nouveau pointé du doigt une discrimination flagrante des descendants d'immigrés dans le marché de l'emploi. Ils sont trois fois plus nombreux que les « Français de souche » à être au chômage.
Après leur sortie du système scolaire, 29 % de descendants d’immigrés ont dû traverser au moins deux années de chômage avant de décrocher un job contre seulement 11 % du reste de la population, note le rapport « Immigrés et descendants d’immigrés en France » publiée mercredi 10 octobre.
La prise en compte de facteurs tels le niveau du diplôme, le lieu de vie et l’origine sociale permet ainsi d'expliquer « 61 % de l'écart entre le taux d'emploi des descendants d'immigrés d'Afrique et celui des descendants de natifs ».
Le rapport présente également la répartition géographique des immigrés et de leurs descendants. Il en ressort qu’ils s’installent majoritairement dans les zones frontalières, industrielles et urbanisées, notamment en Ile-de-France qui accueille 43 % des immigrés et 32 % de leurs descendants, principalement originaire d’Afrique du Nord.
L’Insee évalue à 12 millions le nombre d’immigrés et descendants d’immigrés en France. Entre 2005 et 2010, 190 000 premiers titres de séjours ont été octroyé chaque année à des étrangers. Environ 60 000 d'entre eux sont attribués à des étudiants, 85 000 pour les migrations familiales, 20 000 pour les raisons économiques et 10 000 pour les réfugiés, note le rapport.
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Le rapport présente également la répartition géographique des immigrés et de leurs descendants. Il en ressort qu’ils s’installent majoritairement dans les zones frontalières, industrielles et urbanisées, notamment en Ile-de-France qui accueille 43 % des immigrés et 32 % de leurs descendants, principalement originaire d’Afrique du Nord.
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