A Karamay, dans le Xinjiang, région du nord-ouest de la Chine peuplée par la minorité musulmane ouïgoure, la mairie a décidé d’interdire les bus municipaux aux hommes portant une grande barbe, aux femmes voilées, et aux personnes portant le croissant islamique sur leur vêtement. Autrement dit, les personnes étant identifiées comme appartenant à la religion musulmane.
Après un attentat suicide commis à Urumqi, la capitale régionale, en mai dernier, les autorités ont annoncé une vaste campagne de lutte contre le terrorisme. Les contrôles de sécurités dans les transports en commun y ont notamment été durcis. Le mois dernier, à Urumqi, les autorités ont annoncé avoir interdit aux passagers des bus municipaux de transporter une série d’articles, allant des yaourts aux briquets.
« Ceux qui ne coopèrent pas avec les équipes d’inspection auront affaire à la police » a averti le Quotidien de Karamay. L’interdiction s’applique durant toute la durée d’une compétition sportive locale, qui prendra fin le 20 août.
Dans le Xinjiang, des campagnes récurrentes visent à décourager le port du voile. Selon Dilxat Raxit, la porte-parole du Congrès mondial ouïgour, les restrictions prises par la municipalité de Karamay « sont typiquement discriminatoires ».
Des groupes de défense des droits de l’homme estiment que la politique répressive de Pékin à l’encontre des Ouïgours alimente les tensions dans la région. Une partie des Ouïghours est hostile à la tutelle de Pékin, et une frange radicalisée aurait perpétré des attaques meurtrières ces derniers mois. Une centaine de personnes (dont plusieurs centaines de « terroristes ») ont récemment perdu la vie dans des affrontements à Yarkand.
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« Ceux qui ne coopèrent pas avec les équipes d’inspection auront affaire à la police » a averti le Quotidien de Karamay. L’interdiction s’applique durant toute la durée d’une compétition sportive locale, qui prendra fin le 20 août.
Dans le Xinjiang, des campagnes récurrentes visent à décourager le port du voile. Selon Dilxat Raxit, la porte-parole du Congrès mondial ouïgour, les restrictions prises par la municipalité de Karamay « sont typiquement discriminatoires ».
Des groupes de défense des droits de l’homme estiment que la politique répressive de Pékin à l’encontre des Ouïgours alimente les tensions dans la région. Une partie des Ouïghours est hostile à la tutelle de Pékin, et une frange radicalisée aurait perpétré des attaques meurtrières ces derniers mois. Une centaine de personnes (dont plusieurs centaines de « terroristes ») ont récemment perdu la vie dans des affrontements à Yarkand.
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