Les chiens sont la préoccupation de plusieurs dizaines de députés en Iran. Près de quarante d'entre eux - sur 239 - ont déposé un projet de loi visant à… interdire les chiens dans les lieux publics, les transports ou encore les appartements, rapporte l'agence officielle Irna.
Face à la prolifération de leur nombre dans la capitale iranienne, les députés souhaitent limiter leur présence, considérant en effet le fait d’avoir un chien chez soi comme « un problème culturel et constitue une imitation aveugle de la culture occidentale vulgaire ».
Si le projet législatif est adopté à l’Assemblée nationale, les personnes qui ne se soumettront pas à l’interdiction pourraient écoper d'une amende allant de 100 à 500 dollars (4 800 dollars selon d'autres sources). Dix jours leur seront laissés pour se débarrasser de leurs chiens. Si les propriétaires persistent à garder l'animal, il leur sera « confisqué » par les autorités.
Dans la tradition islamique, le chien est considéré comme « impur » et le posséder chez soi comme un animal domestique est interdit pour la plupart des savants (oulémas). Seuls les chiens de garde et de chasse sont autorisés ainsi que les guides d’aveugles et les chargés d’investigations. Pour d’autres juristes musulmans, seule la salive du chien est impure et que le contact est autorisé.
A chacun son opinion. En tous les cas, les « impuretés » liées à l’animal ne dispensent pas les musulmans de bien traiter l’animal et de les respecter, de l'avis de tous les oulémas. Qu’adviendra-t-il des animaux confisqués par la police iranienne des mœurs ? Cette information n'a pas été rendue publique.
Face à la prolifération de leur nombre dans la capitale iranienne, les députés souhaitent limiter leur présence, considérant en effet le fait d’avoir un chien chez soi comme « un problème culturel et constitue une imitation aveugle de la culture occidentale vulgaire ».
Si le projet législatif est adopté à l’Assemblée nationale, les personnes qui ne se soumettront pas à l’interdiction pourraient écoper d'une amende allant de 100 à 500 dollars (4 800 dollars selon d'autres sources). Dix jours leur seront laissés pour se débarrasser de leurs chiens. Si les propriétaires persistent à garder l'animal, il leur sera « confisqué » par les autorités.
Dans la tradition islamique, le chien est considéré comme « impur » et le posséder chez soi comme un animal domestique est interdit pour la plupart des savants (oulémas). Seuls les chiens de garde et de chasse sont autorisés ainsi que les guides d’aveugles et les chargés d’investigations. Pour d’autres juristes musulmans, seule la salive du chien est impure et que le contact est autorisé.
A chacun son opinion. En tous les cas, les « impuretés » liées à l’animal ne dispensent pas les musulmans de bien traiter l’animal et de les respecter, de l'avis de tous les oulémas. Qu’adviendra-t-il des animaux confisqués par la police iranienne des mœurs ? Cette information n'a pas été rendue publique.