La commémoration annuelle de l'abolition de l'esclavage le 10 mai n’a pas été de tout repos pour la Brigade anti-négrophobie (BAN). Trois de ses membres, dont son porte-parole Franco Lollia, ont été interpellés par les forces de l'ordre puis placés en garde à vue pour « rébellion ».
Ces derniers disposaient pourtant de cartons d'invitations pour participer à la commémoration au jardin du Luxembourg, à Paris. Mais les policiers n’ont rien voulu entendre et les ont exclu de la cérémonie officielle en raison du port de leur tee-shirt sur lequel est écrit « Brigade anti-négrophobie ».
Libérés au bout de 24 heures, ils ont à nouveau été mis en garde à vue, lundi 13 mai, après avoir répondu à la convocation du commissariat du 5e arrondissement parisien. Ils ont finalement été relâchés en fin d’après-midi. La BAN et le mouvement Emergence, dont le porte-parole Almamy Kanouté a aussi été interpellé, ont dénoncé une « intimidation ».
La BAN a rappelé que ses membres ont pu participer, en 2012, lors de la précédente commémoration qui s’est déroulée sous l’ère Sarkozy. Les militants ont signifié leur volonté de porter plainte.
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