Les musulmans de New York, irrités par le programme d'espionnage généralisé du Département de police de la ville (NYPD) à leur encontre, ont décidé de porter plainte, mardi 18 juin, contre le maire Michael Bloomberg qui a défendu les agissements du NYPD ainsi que le commissaire de police, Raymond Kelly, et le commissaire adjoint de l'intelligence, David Cohen.
Dans la plainte, les avocats des associations de droits civiques, dont l'association américaine de défense des libertés civiles (ACLU), ont mis en exergue l’illégalité de la procédure de surveillance, qui a également entravé la liberté religieuse des musulmans.
Selon les plaignants, l’attitude de la police a poussé les responsables musulmans à modifier leurs sermons et leurs comportements pour ne pas attirer davantage d’attention des autorités.
« A travers le programme de surveillance des musulmans, le NYPD a imposé une marque injustifiée de suspicion et de stigmatisation sur des New-Yorkais musulmans respectueux de la loi, dont les plaignants dans cette affaire », est-il indiqué dans la plainte. « Lorsqu'un service de police transforme des personnes respectueux de la loi en suspects parce qu'ils vont à la mosquée et non dans l'église ou la synagogue, il viole les garanties d'égalité et de liberté religieuse de notre Constitution », indique-t-on aussi.
Un rapport des organisations de défense des droits civiques dénonçant les pratiques de la police a été remis en mars 2013 au NYPD, près de deux ans après la découverte du programme d’espionnage en 2011 par l’Associated Press.
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Selon les plaignants, l’attitude de la police a poussé les responsables musulmans à modifier leurs sermons et leurs comportements pour ne pas attirer davantage d’attention des autorités.
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