Sur le vif
Christian Estrosi ne mâche pas ses mots dès lors qu'il s'agit de parler islam. Le député-maire UMP de Nice a jugé, dimanche 7 juillet, qu'islam et démocratie ne sont « absolument pas » compatibles.
Ces propos ont été tenus en réaction aux déclarations du président François Hollande lors de son voyage officiel en Tunisie. Il avait estimé que l’islam et la démocratie sont compatibles, saluant la transition démocratique en Tunisie qui « saura une nouvelle fois montrer l'exemple ».
« Vous portez un espoir qui va bien au-delà du peuple tunisien et des peuples arabes », a-t-il indiqué, à l'heure où les tensions sont au plus haut en Egypte depuis le coup d'Etat militaire contre Mohamed Morsi, issu des Frères musulmans. Le discours du chef de l'Etat a été félicité par la classe politique tunisienne, à commencer par le parti islamiste Ennahdha.
Christian Estrosi s'est fermement opposé au discours apaisé de François Hollande. « On ne peut pas se revendiquer de partout de la laïcité et en même temps dire que l'islam et la démocratie sont parfaitement compatibles », a-t-il déclaré lors du « Grand Rendez-vous » Europe 1- i>Télé-Le Parisien-Aujourd'hui en France.
Expliquant qu'en France « tout le monde se met à hurler » - ce qui est « totalement légitime » - dès que « quelqu'un affiche un signe ostentatoire d'une appartenance à une religion » dans une crèche, une école ou un lieu public, le maire de Nice a estimé qu'on ne pouvait réagir autrement face à de telles attitudes à l'étranger.
« Quand je vois, au nom de l'islam, ce qui est en train de se passer en Egypte, (et) dans un certain nombre de pays du Moyen-Orient ou du Maghreb, je suis particulièrement inquiet. Et donc pour moi c'est parfaitement incompatible », a-t-il répété. « Je veux qu'on défende l'idée de liberté, de démocratie, à partir du principe de la laïcité qui fait le modèle de notre pays. » Un modèle évinçant l'islam en particulier - du paysage pour Christian Estrosi.
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Christian Estrosi s'est fermement opposé au discours apaisé de François Hollande. « On ne peut pas se revendiquer de partout de la laïcité et en même temps dire que l'islam et la démocratie sont parfaitement compatibles », a-t-il déclaré lors du « Grand Rendez-vous » Europe 1- i>Télé-Le Parisien-Aujourd'hui en France.
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