Larycia Hawkins quitte finalement son université.
Cette enseignante au Wheaton College, une université privée évangélique située dans la banlieue de Chicago (Illinois) a provoqué un conflit avec ses supérieurs hiérarchiques après avoir témoigné de sa solidarité en faveur des musulmans en portant un hijab, ainsi que rapportait Saphirnews dès le début de l’affaire en décembre 2015.
La professeure, elle-même chrétienne, avait aussi affirmé que musulmans et chrétiens adorent le même Dieu. Pour l’université, cette déclaration fut de trop car elle contredit la profession de foi.
Après plusieurs semaines de discussions, l’université et Larycia Hawkins, qui a enseigné durant neuf ans, ont signé « un accord confidentiel par lequel ils vont se séparer », apprend-t-on dans un communiqué de Wheaton en date du 6 février. « Les deux parties partagent l’engagement en faveur des opprimés et des marginalisés, y compris ceux qui le sont en raison de leurs croyances religieuses, et en faveur d’un dialogue respectueux avec les personnes d'autres croyance ou non », lit-on.
Une conférence de presse commune est organisée mercredi 10 février mais aucun terme de l'accord ne devrait être divulgué à la presse. Aucune question des journalistes n'est d'ailleurs autorisée.
Lire aussi :
Solidaire des musulmans avec le hijab, une prof chrétienne suspendue de son université
Cette enseignante au Wheaton College, une université privée évangélique située dans la banlieue de Chicago (Illinois) a provoqué un conflit avec ses supérieurs hiérarchiques après avoir témoigné de sa solidarité en faveur des musulmans en portant un hijab, ainsi que rapportait Saphirnews dès le début de l’affaire en décembre 2015.
La professeure, elle-même chrétienne, avait aussi affirmé que musulmans et chrétiens adorent le même Dieu. Pour l’université, cette déclaration fut de trop car elle contredit la profession de foi.
Après plusieurs semaines de discussions, l’université et Larycia Hawkins, qui a enseigné durant neuf ans, ont signé « un accord confidentiel par lequel ils vont se séparer », apprend-t-on dans un communiqué de Wheaton en date du 6 février. « Les deux parties partagent l’engagement en faveur des opprimés et des marginalisés, y compris ceux qui le sont en raison de leurs croyances religieuses, et en faveur d’un dialogue respectueux avec les personnes d'autres croyance ou non », lit-on.
Une conférence de presse commune est organisée mercredi 10 février mais aucun terme de l'accord ne devrait être divulgué à la presse. Aucune question des journalistes n'est d'ailleurs autorisée.
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