Des membres du CAIR, à Washington DC.
Des manifestations monstres ont été organisées, samedi 13 décembre, dans plusieurs villes des Etats-Unis contre les violences policières et pour l’adoption d’une nouvelle législation les condamnant. A New York, le cortège a rassemblé au moins 25 000 personnes. Plusieurs milliers d’autres étaient réunies à Boston, Los Angeles, San Francisco, Oakland, ou encore à Washington, derrière le slogan « Justice pour tous ».
Ces rassemblements étaient parmi les plus importants depuis le début du mouvement déclenché par la mort de Michael Brown, abattu le 9 août à Ferguson alors qu'il n'était pas armé. Ils ont marqué une nouvelle intensification du mouvement de protestation contre les violences policières, les décisions de deux grands jurys d’exempter de poursuites les policiers blancs responsables de la mort de Michael Brown et d’Eric Garner ayant attisé la colère.
Les cortèges ont rassemblé des Américains de toutes origines et de toutes les religions. « Je n'ai jamais vu quelque chose d'aussi beau : défiler ensemble la communauté asiatique, les syndicats et même des gens qui ne parlent probablement pas anglais », a déclaré Josh Toney, un jeune manifestant noir qui a défilé à New York, cité par le Washington Post. Le Conseil musulman des affaires publiques (MPAC) et le Conseil des relations américano-islamiques (CAIR), deux des principales organisations musulmanes des Etats-Unis engagés sur la question des droits civiques, étaient aussi présentes dans le cortège qui a battu le pavé de la capitale américaine. Elles ont naturellement témoigné leur solidarité à l'égard des familles endeuillées de la communauté noire depuis les événements de Ferguson.
La manifestation de Washington, organisée par le pasteur Al Sharpton, figure des droits civiques, a rassemblé des membres des familles de Michael Brown, d'Eric Garner, de Tamir Rice et de Trayvon Martin, des Afro-Américains tués par des policiers blancs. Moment culminant de la journée, la prise de parole des familles des victimes. Gwen Carr, la mère d’Eric Garner, a notamment assuré qu’ils « qu'ils manifesteront autant de fois que nécessaire ». « Noirs, blancs, toutes races et religions confondues, nous devrions toujours lutter de la sorte », a-t-elle ajouté.
« Ce n'est pas une marche pour les Blancs ou pour les Noirs. C'est une marche pour les droits de tous les Américains. Je me sens inspiré lorsque je vois dans les manifestations de jeunes enfants blancs qui portent des pancartes où il est écrit que "la vie des jeunes noirs les concernent" », a déclaré dans le même esprit Al Sharpton.
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Ces rassemblements étaient parmi les plus importants depuis le début du mouvement déclenché par la mort de Michael Brown, abattu le 9 août à Ferguson alors qu'il n'était pas armé. Ils ont marqué une nouvelle intensification du mouvement de protestation contre les violences policières, les décisions de deux grands jurys d’exempter de poursuites les policiers blancs responsables de la mort de Michael Brown et d’Eric Garner ayant attisé la colère.
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« Ce n'est pas une marche pour les Blancs ou pour les Noirs. C'est une marche pour les droits de tous les Américains. Je me sens inspiré lorsque je vois dans les manifestations de jeunes enfants blancs qui portent des pancartes où il est écrit que "la vie des jeunes noirs les concernent" », a déclaré dans le même esprit Al Sharpton.
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