Sur le vif
C’était une des promesses de campagne de François Hollande : supprimer la circulaire Guéant visant les étudiants étrangers. Ce sera une réalité très bientôt. En effet, la ministre de l’Enseignement supérieur et de la Recherche, Geneviève Fioraso, a annoncé lundi 21 mai que sa première mesure serait de demander le retrait de cette circulaire.
« C’est une urgence. C’est une urgence en termes humains, mais aussi en termes de rayonnement et de partage de la connaissance », a-t-elle déclaré lors d’une conférence de presse au siège du CNRS à Paris.
C’est une excellente nouvelle pour le Collectif du 31 mai, qui regroupe des étudiants étrangers. Les jeunes de ce Collectif s’étaient regroupés après l’instauration de la circulaire du 31 mai 2011 de l’ancien ministre de l’Intérieur Claude Guéant. Ce texte restreignait la possibilité pour les diplômés étrangers d’obtenir un statut de salarié après leurs études. Il était demandé aux préfets d’instruire « avec rigueur » leurs demandes d’autorisation de travail et d’exercer un « contrôle approfondi » des demandes de changement de statut des étudiants étrangers.
Ces derniers n’avaient pas été les seuls à s’insurger contre cette circulaire. Le monde universitaire avait également exprimé son mécontentement et lancé une pétition exigeant le retrait de la circulaire.
Face à ce tollé, Claude Guéant avait remanié son texte le 12 janvier dernier pour l’assouplir mais de l’avis des étudiants étrangers, les nouvelles dispositions n’avaient rien changé à un texte qui leur fermait les portes du monde du travail. Bientôt, ils pourront espérer travailler en France. La France a accueilli 284 659 étudiants étrangers pendant l’année universitaire 2010/2011.
Lire aussi :
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C’est une excellente nouvelle pour le Collectif du 31 mai, qui regroupe des étudiants étrangers. Les jeunes de ce Collectif s’étaient regroupés après l’instauration de la circulaire du 31 mai 2011 de l’ancien ministre de l’Intérieur Claude Guéant. Ce texte restreignait la possibilité pour les diplômés étrangers d’obtenir un statut de salarié après leurs études. Il était demandé aux préfets d’instruire « avec rigueur » leurs demandes d’autorisation de travail et d’exercer un « contrôle approfondi » des demandes de changement de statut des étudiants étrangers.
Ces derniers n’avaient pas été les seuls à s’insurger contre cette circulaire. Le monde universitaire avait également exprimé son mécontentement et lancé une pétition exigeant le retrait de la circulaire.
Face à ce tollé, Claude Guéant avait remanié son texte le 12 janvier dernier pour l’assouplir mais de l’avis des étudiants étrangers, les nouvelles dispositions n’avaient rien changé à un texte qui leur fermait les portes du monde du travail. Bientôt, ils pourront espérer travailler en France. La France a accueilli 284 659 étudiants étrangers pendant l’année universitaire 2010/2011.
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