Un vent de panique a soufflé en plein Paris samedi 17 septembre. Une alerte attentat a été déclenchée par Saip, l'application lancée par le gouvernement pour prévenir les populations en cas d'attaque terroriste. Sauf que celle-ci s’est révélée fausse. Un énorme dispositif policier avait été déployé dans le 1er arrondissement de la capitale autour de l’église de Saint-Leu à Châtelet mais fait suite à un dangereux canular téléphonique.
« Le projet initial était de "swatter" une mosquée mais après Saint-Etienne-du-Rouvray, on s'est dit que ça marcherait mieux avec une église », ont fait savoir les auteurs présumés du canular auprès de L’Obs qui est parvenu à entrer en contact avec les deux individus qui affirment être à l'origine de la fausse alerte.
Ces personnes, qui prétendent avoir 16 et 17 ans, ont déclaré être des admirateurs du hacker franco-israélien Grégory Chelli, alias Ulcan, auteur du même genre de canulars téléphoniques visant à signaler dans l'anonymat un incident grave en cours à un endroit précis afin de provoquer l'intervention des forces de l'ordre. L'un d'eux s'est fait passé pour un prêtre dont l'église et ses fidèles auraient été assaillis par « dix Maghrébins » armés.
« On a fait ça pour le buzz. Si les gens ont eu peur c'est leur problème... », ont-ils lâché, tout fier de leur acte dont ils se sont vantés sur les réseaux réseaux. Le parquet de Paris a ouvert une enquête pour « dénonciation de crime imaginaire » et « divulgation de fausses informations afin de faire croire à une destruction dangereuse ». Ils encourent deux ans de prison et et 30 000 euros d'amende.
« Le projet initial était de "swatter" une mosquée mais après Saint-Etienne-du-Rouvray, on s'est dit que ça marcherait mieux avec une église », ont fait savoir les auteurs présumés du canular auprès de L’Obs qui est parvenu à entrer en contact avec les deux individus qui affirment être à l'origine de la fausse alerte.
Ces personnes, qui prétendent avoir 16 et 17 ans, ont déclaré être des admirateurs du hacker franco-israélien Grégory Chelli, alias Ulcan, auteur du même genre de canulars téléphoniques visant à signaler dans l'anonymat un incident grave en cours à un endroit précis afin de provoquer l'intervention des forces de l'ordre. L'un d'eux s'est fait passé pour un prêtre dont l'église et ses fidèles auraient été assaillis par « dix Maghrébins » armés.
« On a fait ça pour le buzz. Si les gens ont eu peur c'est leur problème... », ont-ils lâché, tout fier de leur acte dont ils se sont vantés sur les réseaux réseaux. Le parquet de Paris a ouvert une enquête pour « dénonciation de crime imaginaire » et « divulgation de fausses informations afin de faire croire à une destruction dangereuse ». Ils encourent deux ans de prison et et 30 000 euros d'amende.
Mise à jour mardi 20 septembre : Trois adolescents ont été arrêtés dans le cadre de l'enquête sur la fausse alerte terroriste à Paris. L'un d'eux, âgé de 16 ans et interpellé lundi 19 septembre dans son lycée du département de la Marne, a reconnu être un des auteurs du canular lors de sa garde à vue.
L'Etat se constituera partie civile pour obtenir réparation du préjudice subi, a annoncé le ministre de l'Intérieur. « Alors que la France est confrontée à une menace terroriste très élevée, il n’est pas tolérable que les auteurs de ces actes, qui devront en rendre compte devant la Justice, sèment l’inquiétude dans la population et mobilisent en vain d’importants moyens de sécurité et de secours. (…) Rien ne justifie que les contribuables soient redevables d’une dépense inutile des deniers publics », a-t-il fait savoir dans un communiqué.
Lire aussi :
SAIP, une appli du gouvernement pour alerter en cas d'attentats
L'Etat se constituera partie civile pour obtenir réparation du préjudice subi, a annoncé le ministre de l'Intérieur. « Alors que la France est confrontée à une menace terroriste très élevée, il n’est pas tolérable que les auteurs de ces actes, qui devront en rendre compte devant la Justice, sèment l’inquiétude dans la population et mobilisent en vain d’importants moyens de sécurité et de secours. (…) Rien ne justifie que les contribuables soient redevables d’une dépense inutile des deniers publics », a-t-il fait savoir dans un communiqué.
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