Robert Ménard tente d’éteindre le feu qu’il a allumé depuis ses révélations sur le fichage des écoliers musulmans de Béziers.
Le maire, dans une stratégie de défense floue, minimise désormais la portée de ses propos. Robert Ménard déclare désormais avoir bien réalisé un recensement basé sur les prénoms mais à sa propre initiative - dédouanant ainsi la mairie - et à partir de « quelques listes » et non sur l’ensemble des classes de Béziers. Il ne précise cependant le nombre qui lui a permis d'aboutir au chiffre de « 64,6 % d’enfants musulmans ».
« Mon calcul est significatif, sérieux et je ne demande qu'une chose : qu'il soit vérifié. Pour le reste, j'ai réservé toutes les précisions aux enquêteurs », a-t-il fait savoir au Midi Libre.
Robert Ménard, qui a été convoqué vendredi 8 mai devant le tribunal administratif de Montpellier par la Coordination contre le racisme et l’islamophobie, nie l’existence de fichiers. L’avocate de la municipalité, Me Raphaëlle Hiault-Spitzer, qui a représenté son client absent à l’audience, a déclaré que lui seul « a pris une liste de quelques écoles » et « a fait une analyse à titre de réflexion » pour « savoir quelles actions mettre en place afin de donner une meilleure instruction » aux élèves « d'origine étrangère ». Les amalgames entre musulman et étrangers sont de nouveau exposées.
« Ce n’est pas tant l’existence du fichier qui importe et qui est contraire à la loi, mais le traitement des données issues de ce fichier. Et qu’il l’ait fait sur quelques écoles ne change pas grand-chose », a fait savoir Me Gilles Devers, qui a représenté la CRI.
Le tribunal administratif de Montpellier rendra sa décision lundi 11 mai.
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« Mon calcul est significatif, sérieux et je ne demande qu'une chose : qu'il soit vérifié. Pour le reste, j'ai réservé toutes les précisions aux enquêteurs », a-t-il fait savoir au Midi Libre.
Robert Ménard, qui a été convoqué vendredi 8 mai devant le tribunal administratif de Montpellier par la Coordination contre le racisme et l’islamophobie, nie l’existence de fichiers. L’avocate de la municipalité, Me Raphaëlle Hiault-Spitzer, qui a représenté son client absent à l’audience, a déclaré que lui seul « a pris une liste de quelques écoles » et « a fait une analyse à titre de réflexion » pour « savoir quelles actions mettre en place afin de donner une meilleure instruction » aux élèves « d'origine étrangère ». Les amalgames entre musulman et étrangers sont de nouveau exposées.
« Ce n’est pas tant l’existence du fichier qui importe et qui est contraire à la loi, mais le traitement des données issues de ce fichier. Et qu’il l’ait fait sur quelques écoles ne change pas grand-chose », a fait savoir Me Gilles Devers, qui a représenté la CRI.
Le tribunal administratif de Montpellier rendra sa décision lundi 11 mai.
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