Sur le vif
Pour l'ex-Premier ministre de Nicolas Sarkozy, François Fillon, sa solution aux problèmes d'intégration et d'immigration que rencontre actuellement la France est la production. Au cours d’une réunion publique, qui s'est déroulée à Paris lundi 8 octobre, il a affirmé que « la France doit produire. Si la France ne produit pas, nous n’avons aucune chance de nous redresser et nous allons voir s’aggraver tous ses problèmes, les problèmes d’intégration, les problèmes d’immigration, les problèmes de violence, d’éducation ».
Le candidat à la présidence de l'UMP a ajouté que « notre pays n’offre plus d’avenir pour une partie de sa jeunesse,(…) on comprend qu’ils soient tentés par des solutions violentes, qu’ils soient tentés par des extrémismes, qu’ils soient tentés par des intégrismes religieux ». Une allusion à peine masquée sur l'actuelle affaire anti-terroriste visant des jeunes convertis à un islam dit radical.
Si François Fillon n’a pas voulu relancer la polémique sur l’enfant dont le pain au chocolat a été arraché de ses mains parce qu’on ne mange pas pendant le Ramadan, il a tenu à préciser que « le cœur de la réponse aux souffrances de la France, c’était de redresser l’économie nationale, de redonner de l’espoir à la jeunesse de France ». Il préconise des « mesures énergiques pour réguler l’immigration, lutter contre le communautarisme ». Dans cette optique, il avait notamment proposé fin septembre un vote annuel au Parlement pour fixer un nombre d'étrangers admissible en France.
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François Fillon aux sources de Pasqua
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