Le ministre de l'Intérieur, Manuel Valls, est monté au créneau, dimanche 16 septembre après la manifestation contre le film islamophobe, tenue la veille près de l'ambassade des Etats-Unis à Paris. Elle avait donné lieu à l'interpellation de 150 personnes.
« Cette manifestation est inacceptable » et ses participants « qu'il ne faut pas confondre avec l'immense majorité de nos concitoyens, caricaturent l'islam tel qu'il est pratiqué dans notre pays », a déclaré sur France 2 M. Valls.
« Je ne permettrai pas que des femmes voilées entièrement, que des prières de rue, que des slogans hostiles à des pays alliés, à nos valeurs, puissent se faire entendre dans nos rues. Je serai extrêmement ferme », a-t-il prévenu.
Selon le ministre, « il n'y avait pas que des jeunes » parmi les manifestants mais aussi « des petits groupes agissant, que nous connaissons, dans nos quartiers, qui prônent un islamisme radical ». Il en est même arrivé à rappeler l’affaire Merah pour souligner la gravité de cette protestation anti-américaine. « N'oublions pas au mois de mars ce qui s'est passé à Toulouse », a-t-il indiqué.
« Notre société a besoin d'apaisement. Regardons ce qui se passe dans le monde. A partir de ce film insignifiant, insupportable, caricatural, vulgaire, on en vient à tuer des gens, assassiner l'ambassadeur des Etats-Unis en Libye qui avait fait beaucoup pour la libération de ce pays », a déclaré le ministre.
« Nous ne pouvons tolérer (...) que dans notre société même il y en ait qui profitent de ce type d'événements pour s'en prendre à la concorde nationale, au vivre-ensemble de nos sociétés », a-t-il ajouté, déterminé à « utiliser toutes les armes que la loi nous donne pour combattre ce discours de haine ».
Le parquet de Paris a ordonné une enquête sur la manifestation, l'une des rares à avoir été faite en Europe. A Anvers, dans le nord de la Belgique, ce sont 230 personnes qui ont été interpellées samedi. « Le CFCM (…) considère que dans le contexte actuel toute manifestation dans l’espace public peut faire l’objet de manipulations ou d’une expression préjudiciables à l’image de l’islam et des musulmans », a souligné l’instance dans un nouveau communiqué.
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« Je ne permettrai pas que des femmes voilées entièrement, que des prières de rue, que des slogans hostiles à des pays alliés, à nos valeurs, puissent se faire entendre dans nos rues. Je serai extrêmement ferme », a-t-il prévenu.
Selon le ministre, « il n'y avait pas que des jeunes » parmi les manifestants mais aussi « des petits groupes agissant, que nous connaissons, dans nos quartiers, qui prônent un islamisme radical ». Il en est même arrivé à rappeler l’affaire Merah pour souligner la gravité de cette protestation anti-américaine. « N'oublions pas au mois de mars ce qui s'est passé à Toulouse », a-t-il indiqué.
« Notre société a besoin d'apaisement. Regardons ce qui se passe dans le monde. A partir de ce film insignifiant, insupportable, caricatural, vulgaire, on en vient à tuer des gens, assassiner l'ambassadeur des Etats-Unis en Libye qui avait fait beaucoup pour la libération de ce pays », a déclaré le ministre.
« Nous ne pouvons tolérer (...) que dans notre société même il y en ait qui profitent de ce type d'événements pour s'en prendre à la concorde nationale, au vivre-ensemble de nos sociétés », a-t-il ajouté, déterminé à « utiliser toutes les armes que la loi nous donne pour combattre ce discours de haine ».
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