Radovan Karadzic, l'ancien chef politique des Serbes de Bosnie, a été arrêté lundi 21 juillet par les services secrets serbes après une cavale qui aura duré treize ans.
La justice internationale, et le Tribunal pénal international de La Haye, réclamait Radovan Karadzic, de même qu'elle réclame toujours l'ancien chef militaire des Serbes de Bosnie Ratko Mladic pour le génocide de Srebrenica, dans l'est de la Bosnie au cours duquel près de 8 000 hommes musulmans ont été éliminés en juillet 1995. Ce fut le pire massacre en Europe depuis la Seconde guerre mondiale.
Une audition préliminaire de Radovan Karadzic a été effectuée dans la nuit de lundi à mardi 22 juillet par un juge d'instruction, premier pas vers une extradition de ce dernier vers le TPI de La Haye. L'ancien chef politique aurait déclaré durant son entretien avec le juge "avoir été arrêté vendredi dans un bus" à Belgrade et avoir été depuis "détenu dans une cellule", selon les propos de son avocat Svetozar Vujakic, cités par l'agence Beta news.
"Cette arrestation, longtemps attendue, manifeste clairement la volonté du nouveau gouvernement de Belgrade de rapprocher la Serbie de l'Union européenne, en contribuant à la paix et à la stabilité des Balkans", a déclaré le président français Nicolas Sarkozy dans un communiqué, estimant que cela constituait une "étape importante" de la Serbie sur la voie de l'adhésion à l'Europe des 27.
Pour l'administration Bush, cette arrestation constitue un "hommage" aux victimes de Radovan Karadzic.
"J'aimerais féliciter les autorités serbes pour être parvenu à ce succès marquant en coopération avec le TPI", a déclaré pour sa part le procureur du TPI Serge Brammertz, ajoutant : "C'est un jour très important pour les victimes qui ont attendu cette arrestation plus de dix ans."
La justice internationale, et le Tribunal pénal international de La Haye, réclamait Radovan Karadzic, de même qu'elle réclame toujours l'ancien chef militaire des Serbes de Bosnie Ratko Mladic pour le génocide de Srebrenica, dans l'est de la Bosnie au cours duquel près de 8 000 hommes musulmans ont été éliminés en juillet 1995. Ce fut le pire massacre en Europe depuis la Seconde guerre mondiale.
Une audition préliminaire de Radovan Karadzic a été effectuée dans la nuit de lundi à mardi 22 juillet par un juge d'instruction, premier pas vers une extradition de ce dernier vers le TPI de La Haye. L'ancien chef politique aurait déclaré durant son entretien avec le juge "avoir été arrêté vendredi dans un bus" à Belgrade et avoir été depuis "détenu dans une cellule", selon les propos de son avocat Svetozar Vujakic, cités par l'agence Beta news.
"Cette arrestation, longtemps attendue, manifeste clairement la volonté du nouveau gouvernement de Belgrade de rapprocher la Serbie de l'Union européenne, en contribuant à la paix et à la stabilité des Balkans", a déclaré le président français Nicolas Sarkozy dans un communiqué, estimant que cela constituait une "étape importante" de la Serbie sur la voie de l'adhésion à l'Europe des 27.
Pour l'administration Bush, cette arrestation constitue un "hommage" aux victimes de Radovan Karadzic.
"J'aimerais féliciter les autorités serbes pour être parvenu à ce succès marquant en coopération avec le TPI", a déclaré pour sa part le procureur du TPI Serge Brammertz, ajoutant : "C'est un jour très important pour les victimes qui ont attendu cette arrestation plus de dix ans."