Il y a quelque temps, le Premier ministre britannique David Cameron déclarait : « Plus jamais un musulman en Grande-Bretagne ne devrait se sentir incapable de lancer une entreprise parce qu’il ne peut obtenir un financement bancaire simplement à cause de sa religion. » Aujourd’hui, beaucoup de Français désireraient entendre de la part des hommes politiques et leaders d’opinion : « Je ne saurais accepter que les citoyens français soient condamnés à demeurer locataires à cause de leurs convictions religieuses. »
La Grande-Bretagne ne compte pas moins de six banques islamiques (IBB, BLME, QIB UK, Gatehouse Bank, EIIB, ADIB), une place financière qui a déjà listé à ce jour 49 sukuk pour un montant total de 25 milliards d’euros, près de 25 cabinets d’avocats spécialisés en finance islamique et 16 universités et écoles de commerce proposant des formations diplômantes dans ce domaine de compétences.
La Grande-Bretagne ne compte pas moins de six banques islamiques (IBB, BLME, QIB UK, Gatehouse Bank, EIIB, ADIB), une place financière qui a déjà listé à ce jour 49 sukuk pour un montant total de 25 milliards d’euros, près de 25 cabinets d’avocats spécialisés en finance islamique et 16 universités et écoles de commerce proposant des formations diplômantes dans ce domaine de compétences.
La France, premier foyer musulman d’Europe
Pourquoi semble-t-il si complexe de promouvoir en France cette finance alternative, éthique et participative qu’est la finance islamique, alors que la France est, proportionnellement à sa superficie et à sa population, le plus important foyer musulman du monde occidental ?
En effet, avec une fourchette comprise entre 2,1 millions à 5 millions de musulmans, dont 2 millions seraient de nationalité française, la France compte davantage de musulmans que pas moins de huit pays membres de la Ligue arabe (Liban, Koweït, Qatar, Bahreïn, Émirats arabes unis, Palestine, Îles Comores et Djibouti). Ce chiffre indique de facto que la France est le premier pays européen par l’importance de sa communauté musulmane et le demeurera à l'horizon 2030.
En effet, avec une fourchette comprise entre 2,1 millions à 5 millions de musulmans, dont 2 millions seraient de nationalité française, la France compte davantage de musulmans que pas moins de huit pays membres de la Ligue arabe (Liban, Koweït, Qatar, Bahreïn, Émirats arabes unis, Palestine, Îles Comores et Djibouti). Ce chiffre indique de facto que la France est le premier pays européen par l’importance de sa communauté musulmane et le demeurera à l'horizon 2030.
Le boom de l’économie halal
Incontestablement, l’économie mondiale halal est en plein essor et représente 2 300 milliards de dollars cumulés (1 679 milliards d’euros) sur divers secteurs tels que l’alimentation, la certification, le tourisme, les cosmétiques, la médecine ou encore les services financiers.
Au sujet du marché français de la nourriture halal, il est estimé à 5,5 milliards d’euros. Concernant la finance islamique, elle connaît assurément un déploiement exponentiel de ses actifs : de 150 millions de dollars en 1995, ils représentent aujourd’hui 1 800 milliards de dollars (1 314 milliards d’euros).
Les statistiques annoncent un montant qui devrait atteindre 6 500 milliards de dollars (4 745 milliards d’euros) à l’horizon 2020 et les prévisions démographiques annoncent qu’en 2050 les musulmans représenteront 2,6 milliards de personnes, soit près de 30 % de la population mondiale.
Prêtons attention au taux de bancarisation des musulmans français : ils sont parmi les musulmans au monde à être les plus équipés de comptes bancaires. Avec 41 % des musulmans en France « pratiquants », selon Ifop, la pratique sociale de l’islam en France a évolué vers la recherche d’une consommation plus respectueuse de son éthique et de ses valeurs.
Ce marché français émergent dans le domaine de l’économie halal pourrait représenter une réserve de croissance considérable pour le développement de la finance et de l’assurance islamiques et s’assurer un bon match retour.
Au sujet du marché français de la nourriture halal, il est estimé à 5,5 milliards d’euros. Concernant la finance islamique, elle connaît assurément un déploiement exponentiel de ses actifs : de 150 millions de dollars en 1995, ils représentent aujourd’hui 1 800 milliards de dollars (1 314 milliards d’euros).
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