D’après l’agence Luxembourg for Finance, le Luxembourg est à ce jour le plus important domicile européen de fonds d’investissement islamiques et occupe dans ce secteur le cinquième rang mondial, il a également été le premier pays de l’Union européenne à être admis au Conseil de l’Islamic Financial Services Board (IFSB).
Bien que devancé par le Royaume-Uni, premier pays émetteur fin juin d’un sakk d’un montant de 200 millions de livres (environ 250 millions d’euros), le Luxembourg a voté le 9 juillet dernier une loi autorisant l’émission d’un sakk souverain. Le Grand-Duché affiche une réelle volonté pour diversifier ses services financiers grâce aux marchés alternatifs et devenir ainsi dans le monde une place financière incontournable, c’est à ce titre que la Bourse de Luxembourg a été la première Bourse européenne à coter des sukuk.
Bien que devancé par le Royaume-Uni, premier pays émetteur fin juin d’un sakk d’un montant de 200 millions de livres (environ 250 millions d’euros), le Luxembourg a voté le 9 juillet dernier une loi autorisant l’émission d’un sakk souverain. Le Grand-Duché affiche une réelle volonté pour diversifier ses services financiers grâce aux marchés alternatifs et devenir ainsi dans le monde une place financière incontournable, c’est à ce titre que la Bourse de Luxembourg a été la première Bourse européenne à coter des sukuk.
Capter l’attention des investisseurs du monde musulman
Bien que cet emprunt islamique coûte plus cher qu’une émission obligataire conventionnelle, le Luxembourg compte sur les retombées économiques positives que la finance islamique pourra apporter à l’économie luxembourgeoise. Grâce à cette émission, les pouvoirs publics luxembourgeois souhaitent capter l’attention des investisseurs du monde musulman.
Le projet de loi 6631, rebaptisé le projet « Sukuk », porte sur l’autorisation d’aliénation de trois immeubles administratifs en vue de leur location et de leur rachat. Les immeubles seront cédés à une société publique qui émettra des sukuk d’une maturité de 5 ans.
Les étapes de l’opération
• Phase 1 : L’État luxembourgeois va vendre pour 200 millions d’euros les trois immeubles à un Special Purpose Vehicle (SPV), dont il restera le seul propriétaire.
• Phase 2 : La société SPV va émettre des certificats d’une maturité de 5 ans équivalant en valeur au prix d’achat des immeubles.
• Phase 3 : Les investisseurs achètent les certificats et bénéficient d’une rémunération régulière sous forme de revenus générés par la location des immeubles.
• Phase 4 : Au terme des 5 ans, le SPV revendra les immeubles à l’État luxembourgeois au prix du marché et les investisseurs pourront récupérer leur capital.
Le projet de loi 6631, rebaptisé le projet « Sukuk », porte sur l’autorisation d’aliénation de trois immeubles administratifs en vue de leur location et de leur rachat. Les immeubles seront cédés à une société publique qui émettra des sukuk d’une maturité de 5 ans.
Les étapes de l’opération
• Phase 1 : L’État luxembourgeois va vendre pour 200 millions d’euros les trois immeubles à un Special Purpose Vehicle (SPV), dont il restera le seul propriétaire.
• Phase 2 : La société SPV va émettre des certificats d’une maturité de 5 ans équivalant en valeur au prix d’achat des immeubles.
• Phase 3 : Les investisseurs achètent les certificats et bénéficient d’une rémunération régulière sous forme de revenus générés par la location des immeubles.
• Phase 4 : Au terme des 5 ans, le SPV revendra les immeubles à l’État luxembourgeois au prix du marché et les investisseurs pourront récupérer leur capital.
200 millions d’euros pour des projets d’intérêt public
Grâce à cette opération, le Luxembourg compte récolter près de 200 millions d’euros qui doivent être investis dans des projets d’intérêt public. Les investisseurs seront rémunérés sur la base des loyers générés par la location de ces immeubles qui seront rachetés par l’État au terme de l’opération. Évidemment, cette rémunération ne peut être assimilée à de l’intérêt puisqu’il s’agit d’un revenu généré par un actif tangible.
En cas de succès, l’État luxembourgeois envisage de recourir à nouveau à ce type d’opération pour subvenir à ses besoins de financement.
En cas de succès, l’État luxembourgeois envisage de recourir à nouveau à ce type d’opération pour subvenir à ses besoins de financement.