Le procureur de la Cour pénale internationale (CPI), Fatou Bensouda, a annoncé, mardi 15 mai, l'ouverture d'un examen préliminaire sur des crimes contre l'humanité et crimes de guerre présumés commis par les forces israéliennes lors de son attaque contre la flottille qui faisait route vers Gaza, sous blocus, en mai 2010.
« Mon bureau va entreprendre un examen préliminaire afin de déterminer si les critères pour ouvrir une enquête sont réunis », a indiqué le procureur dans un communiqué. « J'annoncerai ma décision en temps opportun après une analyse approfondie de l'ensemble des informations disponibles », poursuit-elle.
Fatou Bensouda a précisé avoir été saisie de l'affaire par le gouvernement des Comores, un Etat partie au Statut de Rome, le traité fondateur de la CPI, mais aussi l'Etat auprès duquel était enregistré le Mavi Marmara, le navire d’aide humanitaire qui avait été brutalement arraisonnée dans les eaux internationales. Neuf ressortissants turcs avaient été tués par un commando israélien.
« Les actions des forces de défense israéliennes étaient la manifestation d'un plan ou d'une politique qui consistait à utiliser la violence afin de dissuader les flottilles humanitaires », ont soutenu les avocats des Comores dans sa plainte dont l’AFP a obtenu une copie. Ils ont qualifié le plan israélien de « délibéré » et ont pointé du doigt les traitements « dégradants » et « inhumains » subis par les passagers des bateaux interpellés par Israël.
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« Mon bureau va entreprendre un examen préliminaire afin de déterminer si les critères pour ouvrir une enquête sont réunis », a indiqué le procureur dans un communiqué. « J'annoncerai ma décision en temps opportun après une analyse approfondie de l'ensemble des informations disponibles », poursuit-elle.
Fatou Bensouda a précisé avoir été saisie de l'affaire par le gouvernement des Comores, un Etat partie au Statut de Rome, le traité fondateur de la CPI, mais aussi l'Etat auprès duquel était enregistré le Mavi Marmara, le navire d’aide humanitaire qui avait été brutalement arraisonnée dans les eaux internationales. Neuf ressortissants turcs avaient été tués par un commando israélien.
« Les actions des forces de défense israéliennes étaient la manifestation d'un plan ou d'une politique qui consistait à utiliser la violence afin de dissuader les flottilles humanitaires », ont soutenu les avocats des Comores dans sa plainte dont l’AFP a obtenu une copie. Ils ont qualifié le plan israélien de « délibéré » et ont pointé du doigt les traitements « dégradants » et « inhumains » subis par les passagers des bateaux interpellés par Israël.
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