Israël a déconseillé aux journalistes étrangers d’embarquer sur les bateaux de la Flottille internationale qui font actuellement route vers la bande de Gaza.
Les autorités israéliennes ont déclaré, dimanche 26 juin, que les professionnels de l’information risquent jusqu’à dix ans d’interdiction du territoire israélien ainsi que la confiscation de leur matériel et à « des sanctions supplémentaires ».
Prendre part à cette initiative reviendra à une « violation intentionnelle » de la loi israélienne, a estimé le directeur du bureau de presse du gouvernement, Oren Helman dans un communiqué.
Face à ces déclarations, le vice-Premier ministre Moshe Yaalon a préféré minimiser l'affaire en indiquant, lundi 27 juin, que le Premier ministre Benjamin Netanyahu et lui-même avaient été « pris de court » par les propos d'Helman. « Il n'y a pas de moyens aujourd'hui, à notre époque, d'entraver l'action des médias. C'est mieux de ne pas avoir à les affronter », a-t-il déclaré.
Israël a tout de même annoncé qu'il ferait tout le nécessaire pour neutraliser la flottille même si elle ne transporte aucune arme. L'Etat hébreu a procédé à des exercices de simulation d'interception de navires afin de minimiser d'éventuelles victimes parmi les militants pro-palestiniens et d'éviter le drame de l'an dernier. Selon une vidéo diffusée par l'armée, la marine pourrait utiliser des canons à eau pour repousser la douzaine de bateaux.
L’Association de la presse étrangère en Israël a déclaré que cette menace « soulevait de sérieuses questions sur l'attachement d'Israël à la liberté de la presse » et que « les journalistes couvrant une nouvelle légitime doivent être autorisés à faire leur travail sans menaces ni intimidations. »
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Israël a tout de même annoncé qu'il ferait tout le nécessaire pour neutraliser la flottille même si elle ne transporte aucune arme. L'Etat hébreu a procédé à des exercices de simulation d'interception de navires afin de minimiser d'éventuelles victimes parmi les militants pro-palestiniens et d'éviter le drame de l'an dernier. Selon une vidéo diffusée par l'armée, la marine pourrait utiliser des canons à eau pour repousser la douzaine de bateaux.
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