Un rassemblement à Paris s'est tenu, dimanche 3 juillet, en soutien aux bateaux pour Gaza. « Free Gaza » a été constitué pour l'occasion.
Entre 400 et 500 personnes se sont déplacées, dimanche 3 juillet, sur le Champ de Mars, au pied de la Tour Eiffel, afin de former « Free Gaza » en une chaîne humaine.
« Laissez partir les bateaux », ont scandé les militants, qui protestaient contre le refus du gouvernement grec d’autoriser le départ des bateaux.
Cette action intervient à l’heure où les militants américains du navire The Audacity of Hope (L’audace de l’espoir) ont entamé une grève de la faim afin d’exiger la libération de leur capitaine, arrêté après avoir appareillé sans autorisation vendredi 1er juillet avec une quarantaine de passagers, et de faire pression auprès de l'ambassade américaine.
« Laissez partir les bateaux », ont scandé les militants, qui protestaient contre le refus du gouvernement grec d’autoriser le départ des bateaux.
Cette action intervient à l’heure où les militants américains du navire The Audacity of Hope (L’audace de l’espoir) ont entamé une grève de la faim afin d’exiger la libération de leur capitaine, arrêté après avoir appareillé sans autorisation vendredi 1er juillet avec une quarantaine de passagers, et de faire pression auprès de l'ambassade américaine.
L'Union européenne, « complice » d'Israël
La Grèce a proposé aux militants d’acheminer l’aide humanitaire vers la bande de Gaza « en coopération avec l'ONU et les autorités compétentes » et « en contact permanent avec l'Autorité palestinienne. » Cette proposition rejoint les souhaits du Quartette (Etats-Unis, ONU, UE et Russie), qui a appelé « ceux qui veulent livrer des marchandises à la population de Gaza à le faire par l'intermédiaire des circuits existants de façon à ce que leur cargaison puisse être inspectée et transférée par les itinéraires terrestres établis. »
Ces derniers ont refusé, arguant que l’action menée est politique et vise à briser le blocus israélien sur l’enclave palestinienne. Les organisateurs de la flottille ont indiqué qu'ils comptent recourir à la justice européenne contre l'interdiction grecque.
Cependant, face à la menace des geôles grecques, plusieurs capitaines de navires, dont celui du bateau français Louise Michel ont annoncé qu'ils ne défieront pas l'interdiction.
Le Dignité-Al Karama a tout de même décidé de faire route seul vers Gaza et de jeter discrètement l’ancre lundi 4 juillet avec, à bord, Olivier Besancenot du Nouveau Parti Anticapitaliste (NPA), la députée européenne Nicole Kiil-Nielsen et Julien Rivoire, l’un des porte-parole de la campagne française. Le navire a réussi à quitter les eaux territoriales grecques et devrait atteindre Gaza sous peu.
Ces derniers ont refusé, arguant que l’action menée est politique et vise à briser le blocus israélien sur l’enclave palestinienne. Les organisateurs de la flottille ont indiqué qu'ils comptent recourir à la justice européenne contre l'interdiction grecque.
Cependant, face à la menace des geôles grecques, plusieurs capitaines de navires, dont celui du bateau français Louise Michel ont annoncé qu'ils ne défieront pas l'interdiction.
Le Dignité-Al Karama a tout de même décidé de faire route seul vers Gaza et de jeter discrètement l’ancre lundi 4 juillet avec, à bord, Olivier Besancenot du Nouveau Parti Anticapitaliste (NPA), la députée européenne Nicole Kiil-Nielsen et Julien Rivoire, l’un des porte-parole de la campagne française. Le navire a réussi à quitter les eaux territoriales grecques et devrait atteindre Gaza sous peu.
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