Sur le vif
La campagne « Un bateau français pour Gaza » assigne le président israélien, Shimon Peres, et son Premier ministre, Benyamin Netanyahou, en justice, apprend-t-on jeudi 21 juin. Les responsables de la flottille réclament que leur soit rendu le Dignité Al-Karama, un bateau français qui a réussi à faire route vers Gaza en juillet 2011.
Le bateau, décrit comme un « symbole de la solidarité de milliers de citoyens français qui demandent la fin du blocus de la bande de Gaza », avait été arraisonné par des navires militaires israéliens le 19 juillet 2011 dans les eaux internationales, à environ 40 miles de la côte de la bande de Gaza puis dérouté vers le port d’Ashdod, où la dizaine de passagers avaient été débarquées. Il était le seul des dix navires de la « flottille de la liberté » à avoir pu quitter les eaux grecques.
« Amené de force par la marine israélienne dans le port d’Ashdod, il n’a pas été restitué depuis. Le préjudice subi pour la perte du bateau est évalué à 226 726 euros. Cet arraisonnement dans les eaux internationales d’un bateau de plaisance battant pavillon français, ramené, sous la menace, sur son territoire où il est depuis séquestré est contraire au droit », nous informe-t-on.
« Israël ne peut agir en toute impunité. La Campagne "Un bateau français pour Gaza" demande la restitution du Dignité Al-Karama dans l’état dans lequel il se trouvait au moment de l’arraisonnement et que soient payés des dommages et intérêts pour les préjudices causés aussi bien au bateau qu’aux passagers. Nous comptons sur la justice française pour que le droit soit appliqué », concluent les responsables.
Ces derniers comptent bien expliquer leur démarche auprès du public lors d'une conférence de presse prévue mardi 26 juin à Paris.
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« Amené de force par la marine israélienne dans le port d’Ashdod, il n’a pas été restitué depuis. Le préjudice subi pour la perte du bateau est évalué à 226 726 euros. Cet arraisonnement dans les eaux internationales d’un bateau de plaisance battant pavillon français, ramené, sous la menace, sur son territoire où il est depuis séquestré est contraire au droit », nous informe-t-on.
« Israël ne peut agir en toute impunité. La Campagne "Un bateau français pour Gaza" demande la restitution du Dignité Al-Karama dans l’état dans lequel il se trouvait au moment de l’arraisonnement et que soient payés des dommages et intérêts pour les préjudices causés aussi bien au bateau qu’aux passagers. Nous comptons sur la justice française pour que le droit soit appliqué », concluent les responsables.
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