Le Qatar, qui a été désigné pour accueillir la Coupe du monde de football en 2022, est au centre d'une polémique, dont la FIFA et Nicolas Sarkozy sont aussi entachés.
Le Qatar a été désigné par la FIFA, en décembre 2010, pour accueillir la Coupe du monde de football en 2022. Une première puisque l’émirat est le premier des États arabes à être choisi pour organiser la compétition la plus suivie de la planète.
Son exercice de lobbying intense, qui avait notamment conduit Zinedine Zidane et Michel Platini, président de l’UEFA, à appuyer la candidature du Qatar, avait fini par payer.
Mais deux ans après l’annonce du choix, une question s’étale sur la place publique : la Qatar aurait-il acheté la Coupe du monde ? Les soupçons de corruption et de trafic d’influence qui pèsent sur des responsables haut placés de la FIFA ont été relancés, mardi 29 janvier, par le magazine France Football.
Son exercice de lobbying intense, qui avait notamment conduit Zinedine Zidane et Michel Platini, président de l’UEFA, à appuyer la candidature du Qatar, avait fini par payer.
Mais deux ans après l’annonce du choix, une question s’étale sur la place publique : la Qatar aurait-il acheté la Coupe du monde ? Les soupçons de corruption et de trafic d’influence qui pèsent sur des responsables haut placés de la FIFA ont été relancés, mardi 29 janvier, par le magazine France Football.
Nicolas Sarkozy à l'oeuvre
Le magazine va même jusqu’à parler d’un « Qatargate ». « Entre actes de collusion et de corruption (…), cette désignation dégage une odeur de scandale qui oblige à se poser la seule question qui vaille : ce vote doit-il être annulé ? Avec ces révélations, le Mondial 2022 doit-il, selon vous, être réattribué ? », s’interroge FF.
« Derrière ce qui n'aurait dû être qu'une simple annonce réjouissante, c'est tout un système de type mafieux qui fut validé », fait-on savoir. Le magazine. qui évoque notamment un dîner à l'Elysée le 23 novembre 2010 entre Nicolas Sarkozy, alors président de la République, Michel Platini et le prince Tamin bin Hamad al-Thani, raconte ainsi que le Qatar aurait négocié la voix de Michel Platini, qui était alors favorable aux Etats-Unis. En échange, Paris aurait demandé le rachat du PSG et la création d’une chaîne de sport, BeIN Sport, pour fragiliser Canal+. Celle-ci a été lancée en juin 2012.
A peine deux semaines plus tard, le Qatar remporte, à la surprise générale, l'organisation du Mondial 2022. Cependant, l'épisode Sarkozy n'en est qu'un parmi d'autres, qui ont conduit FF à lancer les accusations ce jour. Des anciennes ou actuelles stars du football, dont Zidane, et des sélectionneurs comme Pep Guardiola (anciennement au FC Barcelone), sont aussi pointés du doigt: il auraient été graissés à coup de millions d'euros pour appuyer le choix du Qatar.
Une bombe est lâchée, le monde du football est ébranlé. Face à l'ampleur du scandale, les réactions ne devraient pas tarder à tomber.
« Derrière ce qui n'aurait dû être qu'une simple annonce réjouissante, c'est tout un système de type mafieux qui fut validé », fait-on savoir. Le magazine. qui évoque notamment un dîner à l'Elysée le 23 novembre 2010 entre Nicolas Sarkozy, alors président de la République, Michel Platini et le prince Tamin bin Hamad al-Thani, raconte ainsi que le Qatar aurait négocié la voix de Michel Platini, qui était alors favorable aux Etats-Unis. En échange, Paris aurait demandé le rachat du PSG et la création d’une chaîne de sport, BeIN Sport, pour fragiliser Canal+. Celle-ci a été lancée en juin 2012.
A peine deux semaines plus tard, le Qatar remporte, à la surprise générale, l'organisation du Mondial 2022. Cependant, l'épisode Sarkozy n'en est qu'un parmi d'autres, qui ont conduit FF à lancer les accusations ce jour. Des anciennes ou actuelles stars du football, dont Zidane, et des sélectionneurs comme Pep Guardiola (anciennement au FC Barcelone), sont aussi pointés du doigt: il auraient été graissés à coup de millions d'euros pour appuyer le choix du Qatar.
Une bombe est lâchée, le monde du football est ébranlé. Face à l'ampleur du scandale, les réactions ne devraient pas tarder à tomber.