Le Conseil des ministres a signé, mercredi 29 février, le décret de dissolution du groupe Forsane Alizza (« Les cavaliers de la fierté »). Une promesse du ministre de l’Intérieur, Claude Guéant, formulée le 23 janvier dernier. Le ministre avait alors souhaité la dissolution du groupuscule radical.
Cette dissolution est une première du genre. Les membres de Forsane Alizza risquent désormais trois ans d’emprisonnement et 45 000 euros d’amende s’ils continuent leurs activités.
Claude Guéant avait reproché à l’organisation de « former à la lutte armée et d’attenter à la forme républicaine du gouvernement ». Des accusations démenties par Forsane Alizza. Le groupuscule s’était fait connaitre en juin 2010 lors d’un appel au boycott d’un McDonald de Limoges, accusé d’être au service des intérêts d’Israël. L’action avait valu au responsable du mouvement, Mohamed Achmlane, 4 mois de prison avec sursis pour « provocation à la haine raciale ».
L’imam visé par la procédure d’expulsion, Mohammed Hammami, aura une décision de la commission d’expulsion le 15 mai prochain. Un délai dû à la demande d’aide juridictionnelle formulée par ce Tunisien de 76 ans, appartenant au mouvement du Tabligh.
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