« L’horreur n’a pas de frontières ! » Telle fut la réaction d’Abdallah Zekri, le président de l’Observatoire national contre l’islamophobie, après les attaques perpétrées en Isère et en Tunisie vendredi 26 juin.
Le carnage de Sousse « démontre une volonté délibérée de tuer des innocents mais aussi de tuer toute la Tunisie en la privant de sa ressource principale qui est le tourisme », a déclaré ce membre du Conseil français du culte musulman (CFCM).
Le CFCM, présidé par Dalil Boubakeur jusqu’au 1er juillet, a pour sa part condamné « avec la plus grande vigueur » l'attaque visant l'usine Air Products de Saint-Quentin-Falavier. L’institution « tient à exprimer sa plus profonde indignation devant ces actes inqualifiables qui ne peuvent se réclamer d’une quelconque religion ou d’une quelconque cause » et « appelle l’ensemble de la communauté nationale à la vigilance, à l’unité et à la solidarité ».
« Face à ce danger de véritable guerre terroriste, qui cherche à semer le germe de la division au sein de la communauté nationale, la fermeté et la vigilance des pouvoirs publics et l'union de tous les citoyens sont d'une impérieuse nécessité pour combattre cette sauvagerie d'un autre âge véhiculée par l'idéologie salafiste radicale », a déclaré, en son nom propre, la Grande Mosquée de Paris.
Le carnage de Sousse « démontre une volonté délibérée de tuer des innocents mais aussi de tuer toute la Tunisie en la privant de sa ressource principale qui est le tourisme », a déclaré ce membre du Conseil français du culte musulman (CFCM).
Le CFCM, présidé par Dalil Boubakeur jusqu’au 1er juillet, a pour sa part condamné « avec la plus grande vigueur » l'attaque visant l'usine Air Products de Saint-Quentin-Falavier. L’institution « tient à exprimer sa plus profonde indignation devant ces actes inqualifiables qui ne peuvent se réclamer d’une quelconque religion ou d’une quelconque cause » et « appelle l’ensemble de la communauté nationale à la vigilance, à l’unité et à la solidarité ».
« Face à ce danger de véritable guerre terroriste, qui cherche à semer le germe de la division au sein de la communauté nationale, la fermeté et la vigilance des pouvoirs publics et l'union de tous les citoyens sont d'une impérieuse nécessité pour combattre cette sauvagerie d'un autre âge véhiculée par l'idéologie salafiste radicale », a déclaré, en son nom propre, la Grande Mosquée de Paris.
Un appel à la prière pour les victimes
Même son de cloche de la part de l’Union des mosquées de France (UMF), qui « fait part de sa profonde tristesse face à cette odieuse atteinte à la vie humaine » et « exprime son soutien et sa solidarité totale aux familles des victimes et à leurs proches ».
« S’associant à l’appel solennel du président de la République à l’unité et au rassemblement de tous les Français, l’UMF lance un appel pressant à toutes les forces vives de notre pays, au-delà de leur croyance, de leur qualité ou de leur appartenance, à faire front commun contre la barbarie et l'ignominie qui n’a ni foi ni religion », indique le président de l’UMF Mohammed Moussaoui, qui appelle les musulmans de France « à saisir les nombreux moments de prière et de recueillement du mois sacré de Ramadan (…) pour élever des prières à la mémoire de toutes les victimes du terrorisme ».
De son côté, l’Union des organisations islamiques de France (UOIF) s’est dite « horrifiée » par l’attaque à Sousse comme en Isère où un homme a été retrouvé décapité, un « acte de barbarie qui n’a rien de commun avec le message de l’islam ».
« S’associant à l’appel solennel du président de la République à l’unité et au rassemblement de tous les Français, l’UMF lance un appel pressant à toutes les forces vives de notre pays, au-delà de leur croyance, de leur qualité ou de leur appartenance, à faire front commun contre la barbarie et l'ignominie qui n’a ni foi ni religion », indique le président de l’UMF Mohammed Moussaoui, qui appelle les musulmans de France « à saisir les nombreux moments de prière et de recueillement du mois sacré de Ramadan (…) pour élever des prières à la mémoire de toutes les victimes du terrorisme ».
De son côté, l’Union des organisations islamiques de France (UOIF) s’est dite « horrifiée » par l’attaque à Sousse comme en Isère où un homme a été retrouvé décapité, un « acte de barbarie qui n’a rien de commun avec le message de l’islam ».
Un terrorisme sans religion
« En ce mois béni de Ramadan, l’UOIF prie pour que vive la fraternité dans notre pays, loin de tout amalgame et de tout extrémisme », indique-t-elle.
« Nous condamnons avec force ce terrorisme barbare et aveugle qui se proclame d’un projet religieux mais qui est en totale contradiction avec les valeurs de l’islam et encore plus particulièrement en ce mois de Ramadan, mois de piété, de fraternité et de partage », a siginifié Abdallah Zekri. « Oui ce terrorisme n’a rien à voir avec l’islam, nous en voulons pour preuve, les milliers de musulmans qui meurent chaque jour sous les coups des terroristes et encore aujourd’hui au Koweït, ces musulmans pratiquants morts au sein même de leur mosquée lâchement assassinés par le même terrorisme qui a frappé en Isère et à Sousse », dit-il.
Pour sa part, Mohamed Bechari, président de la FNMF, « attend des autorités religieuses musulmanes sunnites et chiites qu’elles travaillent ensemble contre toutes les dérives sectaires et intégristes, afin de préserver la paix dans les sociétés » et rappelle au passage la parution d'une lettre ouverte, en octobre 2014, au chef de Daesh visant à faire entendre les voix des divers représentants de l’islam radicalement opposés à l'organisation terroriste qui a revendiqué l'attaque dans la capitale koweïtienne.
Dans cette région du Proche et du Moyen-Orient, des attentats sanglants commis par l'Etat islamique ou encore Al-Qaïda sont régulièrement commis. Ce sont bien souvent des musulmans qui en sont les premières victimes et le mois du Ramadan n'arrête en rien la barbarie des mouvements terroristes.
« Nous condamnons avec force ce terrorisme barbare et aveugle qui se proclame d’un projet religieux mais qui est en totale contradiction avec les valeurs de l’islam et encore plus particulièrement en ce mois de Ramadan, mois de piété, de fraternité et de partage », a siginifié Abdallah Zekri. « Oui ce terrorisme n’a rien à voir avec l’islam, nous en voulons pour preuve, les milliers de musulmans qui meurent chaque jour sous les coups des terroristes et encore aujourd’hui au Koweït, ces musulmans pratiquants morts au sein même de leur mosquée lâchement assassinés par le même terrorisme qui a frappé en Isère et à Sousse », dit-il.
Pour sa part, Mohamed Bechari, président de la FNMF, « attend des autorités religieuses musulmanes sunnites et chiites qu’elles travaillent ensemble contre toutes les dérives sectaires et intégristes, afin de préserver la paix dans les sociétés » et rappelle au passage la parution d'une lettre ouverte, en octobre 2014, au chef de Daesh visant à faire entendre les voix des divers représentants de l’islam radicalement opposés à l'organisation terroriste qui a revendiqué l'attaque dans la capitale koweïtienne.
Dans cette région du Proche et du Moyen-Orient, des attentats sanglants commis par l'Etat islamique ou encore Al-Qaïda sont régulièrement commis. Ce sont bien souvent des musulmans qui en sont les premières victimes et le mois du Ramadan n'arrête en rien la barbarie des mouvements terroristes.
*Mise à jour à 17h30 : Face à la montée de l’islamophobie, « nous mettons en garde contre toute tentative d'amalgame et demandons à ce que la sécurité des lieux de culte soit renforcée, surtout durant cette période de Ramadan où les mosquées sont très fréquentées », a affirmé, en condamnant les événements, le Collectif contre l’islamophobie en France (CCIF), pour qui « le vrai danger réside du côté de ceux qui utilisent ces événements pour déverser leur haine contre une partie de la population qui est, de fait, celle qui paye le plus lourd tribut face au terrorisme ».
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