Les attentats du musée du Bardo ont marqué les esprits. Les exemples défilent et l’histoire reste la même. Des jeunes qui se tuent et une jeunesse qui se meurt. (Photo : © Altermondes – Reporter citoyen)
Dans une société en crise, le jihad apparaît parfois comme un rempart. Mais qu’est-ce qui pousse donc ces jeunes à se foutre en l’air ? « Ils leur proposent de l’argent et de l’aide », explique Ghassein, reporter tunisien qui se souvient de certains de ses voisins qu’il a vu partir en Syrie… Partir au jihad, c‘est appartenir à un groupe et sortir d’une marginalité.
C’est le même constat que dresse un reporter citoyen français qui connaissait Amedy Coulibaly, auteur de la tuerie de l’Hyper Cacher à Paris.
Côté français comme tunisien, les avis sont unanimes : le jihad n’est pas une affaire religieuse. Non. Les jeunes ne partent pas pour un Dieu, ils partent faute de raison de rester. C’est une question qui touche toutes les couches de la société : de Paris à Tunis, des quartiers populaires aux universités.
L’éducation est sans doute l’arme la plus efficace pour faire entendre des revendications trop souvent inaudibles. Dans son job étudiant d’assistante pédagogique dans un collège à Viry-Châtillon, Assa met en place des débats : « Il faut faire circuler la parole et même quand les propos sont choquants. » Un bon moyen pour briser les fantasmes autour du jihad ainsi que les débats qui cristallisent les tensions dans nos sociétés.
La discussion se poursuit autour des caricatures de Charlie Hebdo, de la liberté d’expression mais aussi de Dieudonné, du racisme, de l’islam et de la démocratie …
Des débats qui préoccupent toute une jeunesse sur les deux rives de la Méditerranée.
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Voir d'autres reportages sur le Forum social mondial 2015, qui s'est tenu à Tunis, sur Altermondes – Reporter citoyen
C’est le même constat que dresse un reporter citoyen français qui connaissait Amedy Coulibaly, auteur de la tuerie de l’Hyper Cacher à Paris.
Côté français comme tunisien, les avis sont unanimes : le jihad n’est pas une affaire religieuse. Non. Les jeunes ne partent pas pour un Dieu, ils partent faute de raison de rester. C’est une question qui touche toutes les couches de la société : de Paris à Tunis, des quartiers populaires aux universités.
L’éducation est sans doute l’arme la plus efficace pour faire entendre des revendications trop souvent inaudibles. Dans son job étudiant d’assistante pédagogique dans un collège à Viry-Châtillon, Assa met en place des débats : « Il faut faire circuler la parole et même quand les propos sont choquants. » Un bon moyen pour briser les fantasmes autour du jihad ainsi que les débats qui cristallisent les tensions dans nos sociétés.
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