Jean-Christophe Despres porte son analyse au niveau du Parti socialiste. Il regrette le traitement de la question de la diversité au sein de l'appareil du PS.
« Le logiciel d'analyse de la diversité du PS est trop ancien. Les questions sur ce thème mettent mal à l’aise les ténors du parti, car ils ne travaillent pas sur ce sujet. Ils ont besoin de nouvelles générations pour y réfléchir, d'autant plus qu'ils ne digèrent pas la fin de l'eurocentrisme.
Pour moi, le parti court un risque en ne s'occupant pas de ces questions. Je pense que, dans leur stratégie, ils surestiment le vote sanction anti-Sarkozy des personnes qui s'estiment discriminées.
J'ai déjà interpellé François Hollande sur la question de la finance islamique, par exemple. Il a eu des réactions épidermiques et convenues sur le communautarisme, je l'ai donc invité à se renseigner sur la question. »
« Le logiciel d'analyse de la diversité du PS est trop ancien. Les questions sur ce thème mettent mal à l’aise les ténors du parti, car ils ne travaillent pas sur ce sujet. Ils ont besoin de nouvelles générations pour y réfléchir, d'autant plus qu'ils ne digèrent pas la fin de l'eurocentrisme.
Pour moi, le parti court un risque en ne s'occupant pas de ces questions. Je pense que, dans leur stratégie, ils surestiment le vote sanction anti-Sarkozy des personnes qui s'estiment discriminées.
J'ai déjà interpellé François Hollande sur la question de la finance islamique, par exemple. Il a eu des réactions épidermiques et convenues sur le communautarisme, je l'ai donc invité à se renseigner sur la question. »
Pour Farid Abdelkrim, cette élection primaire a laissé la question de la diversité en suspens. Il s'interroge aujourd'hui sur la capacité du candidat François Hollande à faire évoluer la situation.
« La France est aujourd'hui en proie à de nombreuses problématiques toutes aussi complexes les unes que les autres. Les questions relatives à la diversité n'échappent donc pas à cette logique. Et nos politiques, même lorsqu'ils semblent maîtriser la situation sont, pour beaucoup, dépassés mais ils n'osent pas se l'avouer.
François Hollande ne fait pas exception. S'il aura veillé à multiplier les déclarations sur de nombreux sujets attestant ainsi de ses bonnes intentions, il n'a pas vraiment pris de positions claires. Mais il semble avoir conscience de l'ampleur des difficultés que traverse la France.
Et même si, campagne oblige, il n'est pas avare en promesses de changement, ses engagements concrets sont moins audibles. Le problème, désormais, est que beaucoup d'électeurs sont désenchantés et ne croient plus au pouvoir politique. La question sera de voir si François Hollande serait capable de voir son élection non comme la fin du parcours, mais bien comme un point de départ. »
« La France est aujourd'hui en proie à de nombreuses problématiques toutes aussi complexes les unes que les autres. Les questions relatives à la diversité n'échappent donc pas à cette logique. Et nos politiques, même lorsqu'ils semblent maîtriser la situation sont, pour beaucoup, dépassés mais ils n'osent pas se l'avouer.
François Hollande ne fait pas exception. S'il aura veillé à multiplier les déclarations sur de nombreux sujets attestant ainsi de ses bonnes intentions, il n'a pas vraiment pris de positions claires. Mais il semble avoir conscience de l'ampleur des difficultés que traverse la France.
Et même si, campagne oblige, il n'est pas avare en promesses de changement, ses engagements concrets sont moins audibles. Le problème, désormais, est que beaucoup d'électeurs sont désenchantés et ne croient plus au pouvoir politique. La question sera de voir si François Hollande serait capable de voir son élection non comme la fin du parcours, mais bien comme un point de départ. »
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