En plein débat sur l’étiquetage halal dans les supermarchés et les restaurants, deux leaders des communautés juive et musulmane de Grande-Bretagne ont appelé, jeudi 8 mai, à un étiquetage détaillé des viandes en fonction des méthodes d'abattage, rituel ou non.
L’étiquette devrait indiquer si l’animal a été étourdi avant d’être égorgé et, si oui, par quel moyen (gaz carbonique, pistolet, électrocution), estiment Shuja Shafi, secrétaire général adjoint du Conseil musulman de Grande-Bretagne (MCB), et Henry Grunwald, président de l'organisation juive Shehita UK, dans une tribune publiée par le Daily Telegraph. Il faudrait aussi, selon eux, préciser si plusieurs tentatives ont été nécessaires pour assommer la bête ou si elle a été anesthésiée à la première tentative.
« Une nouvelle fois, l'abattage rituel fait les gros titres », ont-ils lancé, avant de conclure qu'un étiquetage précis « offrirait à tous les consommateurs un véritable choix, qu'il soit motivé par le bien-être des animaux, la pratique religieuse ou même l'intolérance de quiconque regarde ou prie différemment d'eux », concluent les leaders.
Leur proposition intervient alors que les pratiques de nombreuses chaînes britanniques de supermarchés et de restauration rapide, qui vendraient de la viande halal sans en avertir les consommateurs, sont mises en cause par les tabloïds britanniques.
Marks & Spencer, Tesco, Morrisons, Waitrose et Co-op ont confirmé que l’agneau de Nouvelle-Zélande qu’ils vendent est halal alors que rien ne le mentionnait. Pizza Express, mis en cause en Une du Sun, a reconnu que le poulet de ses pizzas est étiqueté halal.
Le ministère de l'Environnement et le Premier ministre David Cameron, par la voix d’un porte-parole, se sont depuis prononcés pour que les consommateurs puissent « faire des choix informés sur les aliments qu'ils achètent » tout en garantissant les libertés religieuses.
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L’étiquette devrait indiquer si l’animal a été étourdi avant d’être égorgé et, si oui, par quel moyen (gaz carbonique, pistolet, électrocution), estiment Shuja Shafi, secrétaire général adjoint du Conseil musulman de Grande-Bretagne (MCB), et Henry Grunwald, président de l'organisation juive Shehita UK, dans une tribune publiée par le Daily Telegraph. Il faudrait aussi, selon eux, préciser si plusieurs tentatives ont été nécessaires pour assommer la bête ou si elle a été anesthésiée à la première tentative.
« Une nouvelle fois, l'abattage rituel fait les gros titres », ont-ils lancé, avant de conclure qu'un étiquetage précis « offrirait à tous les consommateurs un véritable choix, qu'il soit motivé par le bien-être des animaux, la pratique religieuse ou même l'intolérance de quiconque regarde ou prie différemment d'eux », concluent les leaders.
Leur proposition intervient alors que les pratiques de nombreuses chaînes britanniques de supermarchés et de restauration rapide, qui vendraient de la viande halal sans en avertir les consommateurs, sont mises en cause par les tabloïds britanniques.
Marks & Spencer, Tesco, Morrisons, Waitrose et Co-op ont confirmé que l’agneau de Nouvelle-Zélande qu’ils vendent est halal alors que rien ne le mentionnait. Pizza Express, mis en cause en Une du Sun, a reconnu que le poulet de ses pizzas est étiqueté halal.
Le ministère de l'Environnement et le Premier ministre David Cameron, par la voix d’un porte-parole, se sont depuis prononcés pour que les consommateurs puissent « faire des choix informés sur les aliments qu'ils achètent » tout en garantissant les libertés religieuses.
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