Pedro Almodovar, Penélope Cruz et Javier Bardem (à dr.).
Un engagement qui vaut le respect. Acteurs, réalisateurs, musiciens écrivains… des dizaines d’artistes espagnols se sont engagés fermement contre l’opération militaire israélienne « Bordure protectrice » qui détruit chaque jour davantage la bande de Gaza.
« Face à l’horreur de ce qui est en train de se produire à Gaza, il n’y a de place ni pour une égale distance ni pour une neutralité de principe. » Tout est parti d’une lettre ouverte de Javier Bardem parue dans la presse espagnole le 25 juillet dans laquelle le célèbre acteur dénonce « une guerre d’occupation et d’extermination menée contre un peuple sans moyens, confinés dans un territoire minuscule, sans eau et où les hôpitaux, les ambulances et les enfants sont des cibles et présumés terroristes » qu’il est « difficile de comprendre et impossible à justifier ». Il fustige par ailleurs « la posture de la communauté internationale occidentale de permettre un tel génocide ».
« Oui, mon fils est né dans un hôpital juif car j’ai autour de moi des amis très proches qui sont juifs, et parce qu’être juif ne veut pas automatiquement dire approuver ce massacre, de même qu’être hébreu ne signifie pas être sioniste, et qu’être palestinien ne veut pas dire être un terroriste du Hamas. (…) Oui, je vis en Espagne où je paye mes impôts et je ne veux pas que mon argent finance des politiques qui appuient cette barbarie et le commerce de l’armement avec des pays qui s’enrichissent en tuant des enfants innocents », souligne-t-il auprès de ceux qui voudront « délégitimer (son) droit à l’opinion par des attaques personnelles ».
« Oui, je suis indigné, honteux et meurtri par tant d’injustice et l’assassinat d’êtres humains. Ces enfants sont nos enfants. (…) Puisse la compassion s’emparer des cœurs de ceux qui tuent et que disparaisse ce venin assassin qui ne crée que davantage de haine et davantage de violence », ajoute celui qui déclare ne pas comprendre « cette barbarie que les horribles antécédents du peuple juif rendent encore plus difficilement compréhensible » que « seules les alliances géopolitiques, ce masque hypocrite du monde des affaires comme par exemple la vente d’armes » expliquent.
« Face à l’horreur de ce qui est en train de se produire à Gaza, il n’y a de place ni pour une égale distance ni pour une neutralité de principe. » Tout est parti d’une lettre ouverte de Javier Bardem parue dans la presse espagnole le 25 juillet dans laquelle le célèbre acteur dénonce « une guerre d’occupation et d’extermination menée contre un peuple sans moyens, confinés dans un territoire minuscule, sans eau et où les hôpitaux, les ambulances et les enfants sont des cibles et présumés terroristes » qu’il est « difficile de comprendre et impossible à justifier ». Il fustige par ailleurs « la posture de la communauté internationale occidentale de permettre un tel génocide ».
« Oui, mon fils est né dans un hôpital juif car j’ai autour de moi des amis très proches qui sont juifs, et parce qu’être juif ne veut pas automatiquement dire approuver ce massacre, de même qu’être hébreu ne signifie pas être sioniste, et qu’être palestinien ne veut pas dire être un terroriste du Hamas. (…) Oui, je vis en Espagne où je paye mes impôts et je ne veux pas que mon argent finance des politiques qui appuient cette barbarie et le commerce de l’armement avec des pays qui s’enrichissent en tuant des enfants innocents », souligne-t-il auprès de ceux qui voudront « délégitimer (son) droit à l’opinion par des attaques personnelles ».
« Oui, je suis indigné, honteux et meurtri par tant d’injustice et l’assassinat d’êtres humains. Ces enfants sont nos enfants. (…) Puisse la compassion s’emparer des cœurs de ceux qui tuent et que disparaisse ce venin assassin qui ne crée que davantage de haine et davantage de violence », ajoute celui qui déclare ne pas comprendre « cette barbarie que les horribles antécédents du peuple juif rendent encore plus difficilement compréhensible » que « seules les alliances géopolitiques, ce masque hypocrite du monde des affaires comme par exemple la vente d’armes » expliquent.
Une violence israélienne avant tout
Quelques jours plus tard, mardi 30 juillet, il co-signe avec plusieurs grands noms du cinéma espagnol comme l’actrice Penélope Cruz et le réalisateur Pedro Almodóvar une lettre ouverte où le terme « génocide » est employé sans équivoque pour décrire les agissements d’Israël contre les Palestiniens, rappelant que le déclencheur du conflit est d’abord « l’occupation israélienne » qui dure depuis des décennies.
Appelant l'Union européenne à « condamner les bombardements par terre, mer et air contre la population civile palestinienne dans la bande de Gaza », les signataires exigent un cessez-le-feu, une levée du blocus de Gaza mais aussi « d'ouvrir les passages aux frontières pour faciliter la mobilité de la population, l'entrée des équipes médicales, des médicaments et la nourriture » et « de réparer les dommages causés par les attaques israéliennes qu’ils soient physiques, psychologiques ou morales ». Pour marquer le coup, l’Espagne est appelée à rappeler son ambassadeur en poste en Israël.
Ces artistes sont allés bien plus loin que les cinéastes israéliens qui avaient ont appelé mi-juillet leur pays à un cessez-le-feu. L’initiative des artistes espagnols suit un appel d’une soixantaine de personnalités du monde entier, dont six Prix Nobel de la paix réclament au monde un embargo militaire contre Israël.
En direct de Gaza. Suivez les principaux événements et réactions du jour
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Ces artistes sont allés bien plus loin que les cinéastes israéliens qui avaient ont appelé mi-juillet leur pays à un cessez-le-feu. L’initiative des artistes espagnols suit un appel d’une soixantaine de personnalités du monde entier, dont six Prix Nobel de la paix réclament au monde un embargo militaire contre Israël.
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