Israël a comparu, mercredi 13 mars, devant le tribunal de grande instance de Paris pour avoir arrêté et séquestré le « Dignité Al Karama », le bateau français qui a fait route vers Gaza avec 16 civils à bord en juillet 2011 dans le cadre de la campagne internationale de la Flotille de la liberté contre le blocus à Gaza.
« Ce navire a été attaqué et arraisonné, ses passagers emprisonnés, par les forces navales israéliennes le 19 juillet 2011 dans les eaux internationales, au mépris du droit international sur la libre circulation maritime et du droit de la mer. Il est depuis placé sous séquestre dans un port israélien », à Ashdod, a rappelé la Plateforme des ONG françaises pour la Palestine dans un communiqué.
Les associations de défense des Palestiniens, regroupés dans la campagne « Un bateau français pour Gaza », réclament depuis des mois que leur soit rendu le bateau mais également une expertise pour évaluer les dégâts et une somme provisionnelle de 250 000 euros.
Pour la défense qui invoque avant tout l’immunité d’Etat, il s’agit avant tout d’une opération accomplie pour la défense d’Israël. La Plateforme des ONG pour la Palestine s’est indigné de « la position du ministère public français dans cette affaire, qui dans ses conclusions, légitime l’acte de piraterie de l’Etat d’Israël » alors que celle-ci a agit en dehors de ses frontières maritimes.
Le verdict sera rendu le 15 mai.
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Les associations de défense des Palestiniens, regroupés dans la campagne « Un bateau français pour Gaza », réclament depuis des mois que leur soit rendu le bateau mais également une expertise pour évaluer les dégâts et une somme provisionnelle de 250 000 euros.
Pour la défense qui invoque avant tout l’immunité d’Etat, il s’agit avant tout d’une opération accomplie pour la défense d’Israël. La Plateforme des ONG pour la Palestine s’est indigné de « la position du ministère public français dans cette affaire, qui dans ses conclusions, légitime l’acte de piraterie de l’Etat d’Israël » alors que celle-ci a agit en dehors de ses frontières maritimes.
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