Des bombes ont encore déchiré le ciel, apportant à la terre sa part de désolation. Une énième punition en règle pour un peuple acculé à vivre dans l’injustice sournoise des grands de ce monde, au combien petit, très petit face à ces massacres sciemment organisés. Combien d’hommes devront être humiliés, combien de femmes devront être violées, combien de familles devront être sacrifiées, combien d’enfants devront être déchiquetés, combien de vies devront s'effacées, combien d'orphelins… Oui, combien de morts, de sang et de larmes pour qu’enfin cesse cette colonisation barbare.
La Seconde Guerre mondiale nous avait enseigné que la barbarie s’étendait lorsque les Hommes décidaient de fermer les yeux sur les injustices humaines. Elle nous avait enseigné que la liberté était une impérieuse nécessité. La France avait combattu car elle ne voulait pas tomber dans l’asservissement de la terreur. Elle avait combattu l’occupation allemande et le monde l’avait aidé à retrouver sa liberté car elle voulait encore donner à ses enfants un chemin de vie et d’espoir.
Malheureusement, ces enseignements sont encore une fois bafoués par les chancelleries occidentales qui ont décidé de se porter caution de la nouvelle opération militaire israélienne contre Gaza, en avançant la belle litanie de la sécurité d’un Etat colonial.
Pire encore, ces enseignements sont bafoués par ceux-là même qui avaient souffert de l’utilisation de la haine, du racisme, de la barbarie et du sang comme arme de destruction massive. L'Etat d’Israël se perd dans la haine comme ceux qui s’étaient égarés dans l’idéologie fasciste. Une terrible désillusion de l’histoire de l’humanité.
Et que dire de ce communiqué laconique du président de la République française qui n’a pas prononcé un seul mot pour ces familles endeuillées palestiniennes. Un communiqué qui en dit long sur la personnalité du chef de l’État et sur les réelles intentions des uns et des autres à voir un jour se dessiner une route vers la paix. La France a encore perdu une occasion de se monter à la hauteur du drame qui frappe ces territoires occupés. Le monde a encore perdu une occasion d’imposer la paix, au détriment de la folie des hommes.
La Seconde Guerre mondiale nous avait enseigné que la barbarie s’étendait lorsque les Hommes décidaient de fermer les yeux sur les injustices humaines. Elle nous avait enseigné que la liberté était une impérieuse nécessité. La France avait combattu car elle ne voulait pas tomber dans l’asservissement de la terreur. Elle avait combattu l’occupation allemande et le monde l’avait aidé à retrouver sa liberté car elle voulait encore donner à ses enfants un chemin de vie et d’espoir.
Malheureusement, ces enseignements sont encore une fois bafoués par les chancelleries occidentales qui ont décidé de se porter caution de la nouvelle opération militaire israélienne contre Gaza, en avançant la belle litanie de la sécurité d’un Etat colonial.
Pire encore, ces enseignements sont bafoués par ceux-là même qui avaient souffert de l’utilisation de la haine, du racisme, de la barbarie et du sang comme arme de destruction massive. L'Etat d’Israël se perd dans la haine comme ceux qui s’étaient égarés dans l’idéologie fasciste. Une terrible désillusion de l’histoire de l’humanité.
Et que dire de ce communiqué laconique du président de la République française qui n’a pas prononcé un seul mot pour ces familles endeuillées palestiniennes. Un communiqué qui en dit long sur la personnalité du chef de l’État et sur les réelles intentions des uns et des autres à voir un jour se dessiner une route vers la paix. La France a encore perdu une occasion de se monter à la hauteur du drame qui frappe ces territoires occupés. Le monde a encore perdu une occasion d’imposer la paix, au détriment de la folie des hommes.
Combattre l’injustice là où elle se prononce
Si tuer des enfants, en larguant des bombes sur leurs petites têtes, est digne d’une grande démocratie ? Si coloniser encore et encore en violant toutes les résolutions internationales est digne d’une grande démocratie ? Si emprisonner des hommes et des femmes épris de liberté est digne d’une grande démocratie ? C’est que le monde d’aujourd’hui n’est pas plus sûr que celui d’hier. C’est que les Hommes acceptent de vivre et de propager par leur silence et leur complaisance un second Hitler.
Si nous sommes des Hommes, nous devons combattre l’injustice là où elle se prononce et tue sans discernement. Si nous sommes des Hommes, nous ne pouvons accepter que les enfants du monde puissent être la monnaie d’échange de la barbarie humaine, fusse t-elle perpétrée par l’Etat d’Israël. Si nous sommes des Hommes, nous devons condamner avec la même force l’horrible assassinat de ces trois jeunes Israéliens comme celui de ce jeune Palestinien forcé à boire du carburant et brulé vif dans l’indifférence de nos dirigeants adeptes du traitement différentiel de la souffrance humaine.
Et parce que nous, nous sommes des Hommes, nous condamnerons toujours, sans relâche et sans distinction, toutes les injustices humaines car nous partageons l'intime conviction qu'aucune paix ne se construira dans l’aliénation de son prochain et dans l’extermination de son voisin.
Si nous sommes des Hommes, nous devons combattre l’injustice là où elle se prononce et tue sans discernement. Si nous sommes des Hommes, nous ne pouvons accepter que les enfants du monde puissent être la monnaie d’échange de la barbarie humaine, fusse t-elle perpétrée par l’Etat d’Israël. Si nous sommes des Hommes, nous devons condamner avec la même force l’horrible assassinat de ces trois jeunes Israéliens comme celui de ce jeune Palestinien forcé à boire du carburant et brulé vif dans l’indifférence de nos dirigeants adeptes du traitement différentiel de la souffrance humaine.
Et parce que nous, nous sommes des Hommes, nous condamnerons toujours, sans relâche et sans distinction, toutes les injustices humaines car nous partageons l'intime conviction qu'aucune paix ne se construira dans l’aliénation de son prochain et dans l’extermination de son voisin.
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Nassurdine Haidari est un ex-élu PS de Marseille et délégué du Conseil représentatif des associations noires de France (CRAN).
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