Le Qatar veut s’imposer sur la scène politique régionale. Pour se faire, l'émir du Qatar, Cheikh Hamad ben Khalifa al-Thani, effectue une voyage officiel dans la bande de Gaza, mardi 23 octobre, afin de rencontrer les responsables du Hamas, qui dirigent l’enclave palestinienne depuis 2007.
Cette visite, bien que brève, est historique puisqu’il s’agit de la première visite d'un chef d'Etat depuis 2007, date depuis laquelle Israël a mis en place un blocus. Depuis la prise de contrôle de Gaza par le Hamas, les rares hautes personnalités politiques qui s'y rendent prennent le soin d’éviter tout contact avec le mouvement politique palestinien, considéré comme une organisation « terroriste » par l’Union européenne et les Etats-Unis.
Pour marquer le coup, l’émir du Qatar, qui s’est déjà rendu à Gaza en 1999, va porter ses investissements pour la reconstruction du territoire palestinien de 254 à 400 millions de dollars (de 195 à 307 millions d’euros), a annoncé le chef du gouvernement du Hamas, Ismaïl Haniyeh. Ce nouvel apport financier conséquent permettra notamment de financer la construction d’infrastructures routières et de logements, a-t-il fait savoir.
« Aujourd'hui nous abattons le mur du blocus (israélien) grâce à cette visite historique et bénie », a déclaré M. Haniyeh.
Arrivé d’Egypte avec son épouse et son Premier ministre, l’émir du Qatar a rejoint le terminal de Rafah où il a été chaleureusement reçu par le Hamas. Toutefois, l’Autorité palestinienne, qui dirige non sans mal la Cisjordanie, voit d’un mauvais œil cette visite. Pour Mahmoud Abbas, le Qatar, malgré ses efforts en faveur des Gazaouis, divise les Palestiniens. Selon l'agence officielle palestinienne Wafaa, il a insisté auprès de l’émir par téléphone sur la nécessité de « préserver l'unité des Territoires palestiniens et de mettre fin à la division ».
La visite de l’émir intervient au lendemain de nouveaux raids israéliens sur la bande de Gaza, qui a provoqué la mort de trois Palestiniens.
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Cette visite, bien que brève, est historique puisqu’il s’agit de la première visite d'un chef d'Etat depuis 2007, date depuis laquelle Israël a mis en place un blocus. Depuis la prise de contrôle de Gaza par le Hamas, les rares hautes personnalités politiques qui s'y rendent prennent le soin d’éviter tout contact avec le mouvement politique palestinien, considéré comme une organisation « terroriste » par l’Union européenne et les Etats-Unis.
Pour marquer le coup, l’émir du Qatar, qui s’est déjà rendu à Gaza en 1999, va porter ses investissements pour la reconstruction du territoire palestinien de 254 à 400 millions de dollars (de 195 à 307 millions d’euros), a annoncé le chef du gouvernement du Hamas, Ismaïl Haniyeh. Ce nouvel apport financier conséquent permettra notamment de financer la construction d’infrastructures routières et de logements, a-t-il fait savoir.
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Arrivé d’Egypte avec son épouse et son Premier ministre, l’émir du Qatar a rejoint le terminal de Rafah où il a été chaleureusement reçu par le Hamas. Toutefois, l’Autorité palestinienne, qui dirige non sans mal la Cisjordanie, voit d’un mauvais œil cette visite. Pour Mahmoud Abbas, le Qatar, malgré ses efforts en faveur des Gazaouis, divise les Palestiniens. Selon l'agence officielle palestinienne Wafaa, il a insisté auprès de l’émir par téléphone sur la nécessité de « préserver l'unité des Territoires palestiniens et de mettre fin à la division ».
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