La bande de Gaza, un lieu habitable en 2020 ? Les conclusions du rapport de l’Office de secours et de travaux des Nations Unies pour les réfugiés de Palestine (UNRWA) paru fin août sont accablantes, particulièrement sur la question de l’eau.
Une pétition relayée par Avaaz ces derniers jours pour tirer la sonnette d’alarme auprès du plus large public a recueilli plus de 2 000 signatures.
Selon l’UNRWA, la nappe phréatique sur laquelle compte Gaza sera inutilisable d'ici à 2016 et endommagée de manière irréversible d'ici à 2020. « Même avec des mesures immédiates correctives, l'aquifère mettra des décennies pour récupérer », alerte l’organisation dans son rapport, en prenant en compte une forte croissance de la population à Gaza d’ici à 2020 (2,1 millions d’habitants contre 1,6 aujourd’hui).
Dans une Gaza densément peuplé et fortement urbanisé, la pollution est un des problèmes majeurs qui affecte l'eau. A l’heure actuelle, « 90% de l'eau de l'aquifère n’est pas potable sans traitement. La disponibilité de l'eau potable est donc limitée pour la plupart des habitants de Gaza avec une consommation moyenne de 70 à 90 litres par personne et par jour (selon la saison) » alors que la norme mondiale de l'OMS est de 100 litres par personne par jour.
La solution : lancer de gros investissements dans les infrastructures du secteur de l'eau. C'est sans compter Israël, qui maintient le blocus sur Gaza depuis plusieurs années. Elle est régulièrement accusée de pomper l’eau des Territoires occupés palestiniens pour son usage exclusif.
Lire aussi :
La lente asphyxie de l’économie palestinienne
Palestine : un rapport parlementaire sur l’eau dénonce l’apartheid israélien
Les Palestiniens assoiffés par Israël
Une pétition relayée par Avaaz ces derniers jours pour tirer la sonnette d’alarme auprès du plus large public a recueilli plus de 2 000 signatures.
Selon l’UNRWA, la nappe phréatique sur laquelle compte Gaza sera inutilisable d'ici à 2016 et endommagée de manière irréversible d'ici à 2020. « Même avec des mesures immédiates correctives, l'aquifère mettra des décennies pour récupérer », alerte l’organisation dans son rapport, en prenant en compte une forte croissance de la population à Gaza d’ici à 2020 (2,1 millions d’habitants contre 1,6 aujourd’hui).
Dans une Gaza densément peuplé et fortement urbanisé, la pollution est un des problèmes majeurs qui affecte l'eau. A l’heure actuelle, « 90% de l'eau de l'aquifère n’est pas potable sans traitement. La disponibilité de l'eau potable est donc limitée pour la plupart des habitants de Gaza avec une consommation moyenne de 70 à 90 litres par personne et par jour (selon la saison) » alors que la norme mondiale de l'OMS est de 100 litres par personne par jour.
La solution : lancer de gros investissements dans les infrastructures du secteur de l'eau. C'est sans compter Israël, qui maintient le blocus sur Gaza depuis plusieurs années. Elle est régulièrement accusée de pomper l’eau des Territoires occupés palestiniens pour son usage exclusif.
Lire aussi :
La lente asphyxie de l’économie palestinienne
Palestine : un rapport parlementaire sur l’eau dénonce l’apartheid israélien
Les Palestiniens assoiffés par Israël