Huit jours après l’offensive sanglante d’Israël contre la bande de Gaza, un accord de cessez-le-feu entre Israël et le Hamas a été noué par l’entremise du Caire et est entré en vigueur mercredi 21 novembre, à 21h (heure locale).
Les bombardements sur Gaza ont provoqué la mort d'au moins 155 Palestiniens et plus de 1 100 blessés. Cinq Israéliens, dont un soldat, ont été tués dans le sud d’Israël.
Selon le texte de l'accord annoncé au Caire par le chef de la diplomatie égyptienne, Mohammed Kamel Amr, aux côtés de son homologue américaine Hillary Clinton, « Israël doit cesser toutes les hostilités par voie terrestre, aérienne et maritime dans la bande de Gaza, y compris les incursions et la prise de personnes pour cible ». « L'ensemble des factions palestiniennes doivent stopper les hostilités depuis la bande de Gaza vers Israël, y compris les attaques de roquettes et toutes les attaques le long de la frontière », ajoute-on.
Dans 24h, l’accord prévoit « d'ouvrir les points de passage avec Gaza et visant à faciliter la circulation des personnes et des biens. » Cependant, les autorités israéliennes ont fait savoir qu’elles ne lèveront pas le blocus contre Gaza, en place depuis des années.
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