Une première fois inquiété et suspendu des instances dirigeantes du PS pour ses propos sur les Harkis, Georgres Frêches enflamme les esprits avec une déclaration tonitruante sur l’équipe de France de football. Selon Le Midi Libre, Georges Frêche a regretté publiquement la présence de « neuf blacks sur onze » chez les Bleus. « J'ai honte pour ce pays. Bientôt, il y aura onze blacks », aurait-il déclaré lors d'un conseil d’agglomération, mercredi. Il aurait ajouté que « La normalité serait qu'il y en ait trois ou quatre. Ce serait le reflet de la société. Mais là, s'il y en a autant, c'est parce que les Blancs sont nuls. (...) Quand je vois certaines équipes de foot, ça me fait de la peine.» M. Frêche est le président du comité de soutien de la candidate socialiste pour les présidentielles, Ségolène Royale, largement élue hier au premier tour de l’investiture du parti.
Condamné par la classe politique pour ses propos sur le nombre excessif, à ses yeux, de joueurs noirs dans l'équipe de France de football, Georges Frêche, président socialiste de la région Languedoc-Roussillon, ne s'est pas formellement excusé. « J'ai un certain talent de la parole que mon métier implique (...) S'il faut se formater et parler la langue de bois comme tout le monde, je ne fais pas de la politique pour cela ! », a-t-il déclaré à la presse. « Les paroles que j'ai prononcées, dans le contexte où je les ait dites, avaient pour sens de défendre et non d'exclure (…) J'aurais dit la même chose s'il n'y avait eu que des Bretons ou des Alsaciens en équipe de France. Il est dommage que seuls les compatriotes dont j'ai parlé, qui sont naturellement Français comme vous et moi, aient cette rage de vaincre sur les terrains de sport, parce qu'ils savent, en raison de leurs difficultés sociales, combien il est ardu de se faire une place dans la société (...) Je regrette que les jeunes gens des classes plus aisées n'aient pas le même appétit. Il ne peut pas y avoir des sports nobles et des sports pour pauvres, destinés aux quartiers en difficulté.», a-t-il ajouté.
Le président de la république, Jacques Chirac, s’est exprimé dans un communiqué, condamnant « avec la plus grande fermeté » les propos de Georges Frêche, et rappelant que « la République garantit l'égalité des citoyens sans distinction d'origine ou de religion.»
Ces déclarations ont déclenché une vague de protestations au PS, certains comme Bertrand Delanoë, Maire de Paris, ont exigé l'exclusion de Georges Frêche. « A l'heure où le devoir de la gauche est au contraire d'engager un combat sans merci pour la tolérance (...) ces paroles, si elles ont été effectivement prononcées, sont inacceptables », déclare le maire de Paris. « Dans cette hypothèse, j'attendrais du parti dont je suis membre qu'il tire les conséquences de ce grave dérapage en procédant à l'exclusion de son auteur », ajoute-t-il. Plusieurs responsables socialistes ont estimé que M. Frêche « n'avait plus rien à faire au PS », outre le maire de Paris, les députés européens Benoît Hamon, Harlem Désir, Adeline Hazan, et le Mouvement des jeunes socialistes.
Le Premier secrétaire du PS, François Hollande a jugé ces déclarations « inacceptables », et a demandé à Georges Frêche de s'expliquer « immédiatement ». De son côté, le président pro-Royal du groupe socialiste à l'Assemblée, Jean-Marc Ayrault, a estimé que ces propos étaient « indignes d'un socialiste ».
Pour M. Mélenchon, socialiste fabiusien, Ségolène Royal en particulier a dans cette affaire l'occasion de « faire la preuve de ce que veut dire la rénovation de la politique et la République du respect dont elle se réclame. »
Condamné par la classe politique pour ses propos sur le nombre excessif, à ses yeux, de joueurs noirs dans l'équipe de France de football, Georges Frêche, président socialiste de la région Languedoc-Roussillon, ne s'est pas formellement excusé. « J'ai un certain talent de la parole que mon métier implique (...) S'il faut se formater et parler la langue de bois comme tout le monde, je ne fais pas de la politique pour cela ! », a-t-il déclaré à la presse. « Les paroles que j'ai prononcées, dans le contexte où je les ait dites, avaient pour sens de défendre et non d'exclure (…) J'aurais dit la même chose s'il n'y avait eu que des Bretons ou des Alsaciens en équipe de France. Il est dommage que seuls les compatriotes dont j'ai parlé, qui sont naturellement Français comme vous et moi, aient cette rage de vaincre sur les terrains de sport, parce qu'ils savent, en raison de leurs difficultés sociales, combien il est ardu de se faire une place dans la société (...) Je regrette que les jeunes gens des classes plus aisées n'aient pas le même appétit. Il ne peut pas y avoir des sports nobles et des sports pour pauvres, destinés aux quartiers en difficulté.», a-t-il ajouté.
Le président de la république, Jacques Chirac, s’est exprimé dans un communiqué, condamnant « avec la plus grande fermeté » les propos de Georges Frêche, et rappelant que « la République garantit l'égalité des citoyens sans distinction d'origine ou de religion.»
Ces déclarations ont déclenché une vague de protestations au PS, certains comme Bertrand Delanoë, Maire de Paris, ont exigé l'exclusion de Georges Frêche. « A l'heure où le devoir de la gauche est au contraire d'engager un combat sans merci pour la tolérance (...) ces paroles, si elles ont été effectivement prononcées, sont inacceptables », déclare le maire de Paris. « Dans cette hypothèse, j'attendrais du parti dont je suis membre qu'il tire les conséquences de ce grave dérapage en procédant à l'exclusion de son auteur », ajoute-t-il. Plusieurs responsables socialistes ont estimé que M. Frêche « n'avait plus rien à faire au PS », outre le maire de Paris, les députés européens Benoît Hamon, Harlem Désir, Adeline Hazan, et le Mouvement des jeunes socialistes.
Le Premier secrétaire du PS, François Hollande a jugé ces déclarations « inacceptables », et a demandé à Georges Frêche de s'expliquer « immédiatement ». De son côté, le président pro-Royal du groupe socialiste à l'Assemblée, Jean-Marc Ayrault, a estimé que ces propos étaient « indignes d'un socialiste ».
Pour M. Mélenchon, socialiste fabiusien, Ségolène Royal en particulier a dans cette affaire l'occasion de « faire la preuve de ce que veut dire la rénovation de la politique et la République du respect dont elle se réclame. »
Comparé à Jean Marie Le Pen
Pour le Mouvement des jeunes socialistes, « ces déclarations sont purement et simplement racistes ». « Les buts marqués par l'équipe de France font gagner toute la France alors que les déclarations de Georges Frêche font perdre la République », disent-ils.
Le porte-parole des Verts, Sergio Coronado, a constaté dans un communiqué que les « déclarations douteuses, injurieuses et stigmatisantes sont devenues (la) marque de fabrique » de Georges Frêche. « Le dernier homme politique à s'en être pris à l'équipe de France sur ce mode est Jean-Marie Le Pen », a-t-il ajouté, demandant au Parti socialiste de réagir « de manière ferme et définitive » car « l'impunité politique dont bénéficie Georges Frêche est choquante ».
Le 27 juin dernier, alors que l'équipe de France de foot faisait des débuts au Mondial en Allemagne, Jean-Marie Le Pen avait déclaré lors d'une conférence de presse dans l'Hérault qu'il avait « un peu l'impression » que les Français « ne se sentent pas complètement représentés » par l'équipe de France, faisant allusion notamment à la couleur de peau des joueurs. Ses déclarations avaient suscité la colère du footballeur Lilian Thuram et de l'entraîneur Raymond Domenech, qui avait jugé « aussi stupide qu'inutile et dangereux » ce « genre de procès ».
Jean Marie Le Pen, pour sa part a accusé Georges Frêche de faire du racisme anti-blanc. «Il m'a semblé que sa déclaration est une déclaration de racisme anti-blanc : S'il y tant de noirs dans l'équipe de France, c'est parce que les joueurs français sont nuls. » a estimé le président du Front National.
« Je crois que tout démocrate, homme et femme respectueux de la dignité des individus ne peut que condamner très fermement ces propos surtout que ce n'est pas la première fois que » Georges Frêche « tient des propos qui sont quand même, je dirais, inacceptables », a dit Marie-George Buffet, secrétaire nationale du PC sans l'émission Questions d'Info sur LCP-France Info.
Le porte-parole de l'UDF, François Sauvadet, a condamné « avec la plus grande fermeté » les propos du socialiste, qui « sont indignes d'un élu de la République ». « Ce n'est pas la première fois que M. Frêche se livre à de tels débordements qui relèvent du racisme et qui doivent être condamnés et sanctionnés car ils sont inexcusables », a poursuivi le dirigeant centriste.
Le groupe UMP et des non inscrits du conseil régional Languedoc-Roussillon ont également vivement critiqué les déclarations de Georges Frêche qui « confirme à nouveau son vrai visage à travers des propos nauséabonds ». Les élus locaux de la majorité se sont notamment interrogés sur « le silence étourdissant de Ségolène Royal dont Georges Frêche préside le comité de soutien en Languedoc-Roussillon ».
Le porte-parole des Verts, Sergio Coronado, a constaté dans un communiqué que les « déclarations douteuses, injurieuses et stigmatisantes sont devenues (la) marque de fabrique » de Georges Frêche. « Le dernier homme politique à s'en être pris à l'équipe de France sur ce mode est Jean-Marie Le Pen », a-t-il ajouté, demandant au Parti socialiste de réagir « de manière ferme et définitive » car « l'impunité politique dont bénéficie Georges Frêche est choquante ».
Le 27 juin dernier, alors que l'équipe de France de foot faisait des débuts au Mondial en Allemagne, Jean-Marie Le Pen avait déclaré lors d'une conférence de presse dans l'Hérault qu'il avait « un peu l'impression » que les Français « ne se sentent pas complètement représentés » par l'équipe de France, faisant allusion notamment à la couleur de peau des joueurs. Ses déclarations avaient suscité la colère du footballeur Lilian Thuram et de l'entraîneur Raymond Domenech, qui avait jugé « aussi stupide qu'inutile et dangereux » ce « genre de procès ».
Jean Marie Le Pen, pour sa part a accusé Georges Frêche de faire du racisme anti-blanc. «Il m'a semblé que sa déclaration est une déclaration de racisme anti-blanc : S'il y tant de noirs dans l'équipe de France, c'est parce que les joueurs français sont nuls. » a estimé le président du Front National.
« Je crois que tout démocrate, homme et femme respectueux de la dignité des individus ne peut que condamner très fermement ces propos surtout que ce n'est pas la première fois que » Georges Frêche « tient des propos qui sont quand même, je dirais, inacceptables », a dit Marie-George Buffet, secrétaire nationale du PC sans l'émission Questions d'Info sur LCP-France Info.
Le porte-parole de l'UDF, François Sauvadet, a condamné « avec la plus grande fermeté » les propos du socialiste, qui « sont indignes d'un élu de la République ». « Ce n'est pas la première fois que M. Frêche se livre à de tels débordements qui relèvent du racisme et qui doivent être condamnés et sanctionnés car ils sont inexcusables », a poursuivi le dirigeant centriste.
Le groupe UMP et des non inscrits du conseil régional Languedoc-Roussillon ont également vivement critiqué les déclarations de Georges Frêche qui « confirme à nouveau son vrai visage à travers des propos nauséabonds ». Les élus locaux de la majorité se sont notamment interrogés sur « le silence étourdissant de Ségolène Royal dont Georges Frêche préside le comité de soutien en Languedoc-Roussillon ».