Le ministre de l'intérieur Gérard Collomb entend réunir autour de lui une « instance informelle de dialogue et de concorde entre les autorités des principaux cultes ». L’initiative, inédite au niveau national, aurait pour but d'encourager « toutes les initiatives qui visent à inscrire les religions dans le cadre républicain ».
La feuille de route adressée aux préfets mardi 5 septembre et consultée par l'AFP évoque un projet « d'installation d'une nouvelle instance informelle interconfessionnelle » prévue pour décembre prochain. Celle-ci, qui n'a pas vocation à avoir un statut officiel, viendrait « en complément des cadres bilatéraux de relations avec les représentants des cultes ».
Cette nouvelle instance de dialogue est similaire à une initiative que Gérard Collomb avait lancée en 2002 à Lyon, suite à un attentat contre une synagogue à la Duchère. Nommée « Concorde et Solidarité », elle rassemblait les représentants des trois monothéismes. Avec la mise en place de l'instance de dialogue interconfessionnelle, Le ministre a rappelé son engagement en faveur d'une « laïcité de liberté ».
Sous le quinquennat de François Hollande, le ministère de l'intérieur avait réuni depuis juin 2015 trois instances de dialogue avec l'islam. Aucune date n'a encore été fixée à l'agenda mais la deuxième religion de France requiert « une attention particulière », stipule la feuille de route, qui indique que « les travaux visant à accompagner la structuration d'un islam de France seront poursuivis ».
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