Deux hommes soupçonnés d'être les auteurs de profanations contre la mosquée de Lesparre-Médoc (Gironde) au mois d’août ont été arrêtés par les gendarmes, mardi 19 novembre.
Les deux hommes, âgés de 24 et 39 ans, ont été déférés mardi soir et placés sous contrôle judiciaire. Ils comparaîtront en correctionnelle au mois de janvier, a précisé le parquet à l'AFP.
A deux reprises, dans la nuit du 7 au 8 et le 10 août dernier, en pleine célébration de l’Aïd al-Fitr, des croix gammées avait été découvertes peintes sur la façade de la petite salle de prière de la commune. Lors de la première profanation, le feu avait même été mis au lieu de culte. Heureusement, le départ de feu avait pu être maîtrisé par un fidèle. Des croix gammées avaient également été peintes sur deux véhicules garés à proximité de la salle de prière, dont l’une appartenait au président de l’association cultuelle en charge du lieu de culte.
Des perquisitions menées au domicile des prévenus ont permis la découverte de bombes de peinture et d'un jerrican. Ils ne sont pas connus comme appartenant à des milieux d'extrême droite et n'auraient pas de motivation raciste, selon les gendarmes. Des expertises psychiatriques ont été requises par le parquet, l'un des deux prévenus ayant indiqué avoir déjà été soigné pour des troubles de cet ordre. Les deux hommes arrêtés ont tous les deux reconnu les faits et devront en répondre devant la justice.
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A deux reprises, dans la nuit du 7 au 8 et le 10 août dernier, en pleine célébration de l’Aïd al-Fitr, des croix gammées avait été découvertes peintes sur la façade de la petite salle de prière de la commune. Lors de la première profanation, le feu avait même été mis au lieu de culte. Heureusement, le départ de feu avait pu être maîtrisé par un fidèle. Des croix gammées avaient également été peintes sur deux véhicules garés à proximité de la salle de prière, dont l’une appartenait au président de l’association cultuelle en charge du lieu de culte.
Des perquisitions menées au domicile des prévenus ont permis la découverte de bombes de peinture et d'un jerrican. Ils ne sont pas connus comme appartenant à des milieux d'extrême droite et n'auraient pas de motivation raciste, selon les gendarmes. Des expertises psychiatriques ont été requises par le parquet, l'un des deux prévenus ayant indiqué avoir déjà été soigné pour des troubles de cet ordre. Les deux hommes arrêtés ont tous les deux reconnu les faits et devront en répondre devant la justice.
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