Theresa May, la ministre britannique de l'Intérieur.
Si aujourd’hui les actes et crimes islamophobes sont classés parmi la masse des autres délits, ils pourraient bientôt être considérés comme des actes de haine spécifiques comme le sont les attaques antisémites. C’est en tout cas l’engagement du parti conservateur dont est membre le Premier minsitre David Cameron s’il obtient la majorité aux prochaines élections législatives du 7 mai.
Theresa May, la ministre de l'Intérieur, a précisé que chaque police locale Grande-Bretagne devra enregistrer ces crimes comme des actes clairement islamophobes, dans une catégorie bien distincte. Une annonce naturellement vivement saluée par les Britanniques de confession musulmane, un électorat que séduisent les conservateurs à l'approche du scrutin.
Aujourd’hui, seules quelques forces de police, dont celle de Londres, reconnaissent les actes islamophobes comme tels. Habituellement, ces derniers sont reconnus comme des délits au même titre que les coups et blessures.
Le ministère de l'Intérieur ne publie aujourd'hui aucune statistique nationale concernant les délits islamophobes contrairement aux actes antisémites. Si adoptée, cette loi permettrait pour la première fois de rassembler des données chiffrées précises sur les crimes de haine islamophobes en Grande-Bretagne, à l'heure où les associations musulmanes tirent régulièrement la sonnette d'alarme sur la situation. Les actes islamophobes sont en hausse régulière en Grande-Bretagne depuis le 11 septembre 2001. Mais les tensions sont particulièrement en recrudescence depuis le meurtre sauvage du soldat Lee Rigby en mai 2013, suivi des attaques contre la rédaction de Charlie Hebdo en janvier dernier.
Theresa May, la ministre de l'Intérieur, a précisé que chaque police locale Grande-Bretagne devra enregistrer ces crimes comme des actes clairement islamophobes, dans une catégorie bien distincte. Une annonce naturellement vivement saluée par les Britanniques de confession musulmane, un électorat que séduisent les conservateurs à l'approche du scrutin.
Aujourd’hui, seules quelques forces de police, dont celle de Londres, reconnaissent les actes islamophobes comme tels. Habituellement, ces derniers sont reconnus comme des délits au même titre que les coups et blessures.
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