En Grèce, la chasse aux sans-papiers fait rage. La police grecque a annoncé dimanche 5 août poursuivre les interpellations de personnes en situation irrégulière.
« L'opération de la police pour écarter les sans papiers va continuer », a-t-elle indiqué dans un communiqué.
Dans son dernier bilan, la police a indiqué avoir interpellé samedi 4 août au total 4 900 personnes et arrêté 1130 sans-papiers.
Intitulée « Xenios Zeus » (du nom du roi des dieux antiques Zeus, protecteur des hôtes), cette opération a démarré jeudi 2 août. 2000 policiers à Athènes et 2500 au département frontalier d'Evros (nord-est), passage habituel des migrants de Turquie, y ont participé.
« Reconduire les sans papiers à leur pays d'origine, fermer les frontières (...) et faire en sorte qu'Athènes redevienne une métropole de droit avec une qualité de vie » est le but de cette opération a indiqué samedi le porte-parole de la police Christos Manouras.
C'« est un besoin de survie nationale », a-t-il jugé.
« Le message à envoyer est que la Grèce ne peut assurer de travail et de séjour » aux immigrés a-t-il ajouté.
Cette politique témoigne du climat anti-immigrés qui règne actuellement en Grèce. En proie, à une grave crise économique, les immigrés deviennent les boucs-émissaires dans ce pays.
Cette montée du racisme a atteint son paroxysme avec l'irruption au parlement du parti néonazi Chryssi Avghi (Aube dorée) en juin dernier.
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C'« est un besoin de survie nationale », a-t-il jugé.
« Le message à envoyer est que la Grèce ne peut assurer de travail et de séjour » aux immigrés a-t-il ajouté.
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