Les conservateurs de la Nouvelle Démocratie (ND), pro-européens déclarés et partisans du plan d’austérité imposé par les créanciers en Grèce, ont gagné les élections législatives dimanche 17 juin. C’est tout naturel qu’après l’annonce des résultats, plusieurs chefs d’Etat européens ont salué la victoire des conservateurs, qui pourront former un gouvernement de coalition autour du dirigeant de ND Antonis Samaras et ainsi espérer le maintien de la Grèce dans la zone euro.
La victoire a tout de même été serrée face à la gauche radicale Syriza, opposée au plan de rigueur. Arrivé en seconde position avec 26,65 % des voix (71 sièges) contre 16,78 % lors du dernier scrutin du 6 mai, le parti a reconnu sa défaite mais a exclu de rejoindre une coalition.
Selon des résultats officiels portant sur 85% des voix exprimées, la ND a obtenu 29,96 % des voix, soit 130 sièges sur les 300 du parlement, en bénéficiant de la prime de 50 sièges accordée par la loi électorale au premier parti. Les tractations vont officiellement s’engager, lundi 18 juin, entre ND et le Pasok socialiste, en troisième place avec 12,46 % (33 sièges) et le petit parti de gauche modérée Dimar.
Le parti néonazi Chryssi Avghi (Aube dorée) se maintient avec 6,92 % des voix et 18 sièges, faisant une grande entrée au parlement grec pour la première fois de l’histoire moderne du pays.
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