comme d'anciens détenus koweïtiens de la base navale américaine à Cuba, mettent en doute la thèse du suicide évoquée par Washington.
"La version américaine présentant le décès" de deux Saoudiens et d'un Yéménite à Guantanamo "comme un suicide soulève chez nous d'énormes doutes", a déclaré dimanche Me Kateb al-Chammari, l'avocat des familles des deux ressortissants saoudiens.
Il note que les autorités pénitentiaires américaines présentes sur la base "exercent un contrôle rapproché et continu sur les prisonniers par une surveillance individuelle ou par des caméras opérant 24 heures sur 24".
Les trois prisonniers ont été retrouvés pendus samedi dans leur cellule et sont morts peu après, selon les autorités américaines. Ce sont les premiers cas de suicide de prisonniers signalés par l'armée depuis l'ouverture du camp en 2002.
Les deux Saoudiens sont Manii ben Chamane al-Otaïbi et Yasser Talal al-Zahrani, a précisé un porte-parole du ministère saoudien de l'Intérieur, ajoutant que Ryad avait "commencé des procédures officielles pour rapatrier les corps".
"Leurs familles ne croient pas qu'ils se sont suicidés et les considèrent comme des martyrs", a déclaré l'avocat, en contact avec les parents des deux Saoudiens.
Yasser al-Zahrani, 22 ans, natif de Médine, la deuxième ville sainte de l'islam (ouest) et arrêté à l'âge de 17 ans en Afghanistan, faisait parvenir des lettres à ses parents par le biais du Comité international de la Croix-Rouge (CICR), selon l'avocat.
En revanche, les parents de Manii al-Otaïbi, 19 ans, originaire d'Ad-Dawadami (200 km au nord de Ryad) n'avaient reçu qu'une seule lettre de leur fils, acheminée par la poste, a-t-il ajouté.
"La version américaine présentant le décès" de deux Saoudiens et d'un Yéménite à Guantanamo "comme un suicide soulève chez nous d'énormes doutes", a déclaré dimanche Me Kateb al-Chammari, l'avocat des familles des deux ressortissants saoudiens.
Il note que les autorités pénitentiaires américaines présentes sur la base "exercent un contrôle rapproché et continu sur les prisonniers par une surveillance individuelle ou par des caméras opérant 24 heures sur 24".
Les trois prisonniers ont été retrouvés pendus samedi dans leur cellule et sont morts peu après, selon les autorités américaines. Ce sont les premiers cas de suicide de prisonniers signalés par l'armée depuis l'ouverture du camp en 2002.
Les deux Saoudiens sont Manii ben Chamane al-Otaïbi et Yasser Talal al-Zahrani, a précisé un porte-parole du ministère saoudien de l'Intérieur, ajoutant que Ryad avait "commencé des procédures officielles pour rapatrier les corps".
"Leurs familles ne croient pas qu'ils se sont suicidés et les considèrent comme des martyrs", a déclaré l'avocat, en contact avec les parents des deux Saoudiens.
Yasser al-Zahrani, 22 ans, natif de Médine, la deuxième ville sainte de l'islam (ouest) et arrêté à l'âge de 17 ans en Afghanistan, faisait parvenir des lettres à ses parents par le biais du Comité international de la Croix-Rouge (CICR), selon l'avocat.
En revanche, les parents de Manii al-Otaïbi, 19 ans, originaire d'Ad-Dawadami (200 km au nord de Ryad) n'avaient reçu qu'une seule lettre de leur fils, acheminée par la poste, a-t-il ajouté.