Tombouctou, située à 900 km au nord-est de Bamako au Mali, n’est plus contrôlée par les groupuscules islamistes. La cité classée au patrimoine de l’Humanité par l’Unesco, est désormais aux mains des troupes maliennes et françaises, lundi 28 janvier.
La reconquête de cette grande ville du pays signe un tournant dans une guerre menée pour que le Mali retrouve son intégrité territoriale. « Nous sommes en train de gagner cette bataille », a ainsi commenté le président français François Hollande. « Quand je dis nous, c'est l'armée malienne, ce sont les Africains soutenus par les Français », a-t-il aussitôt précisé.
Tombouctou est tombée après une manœuvre terrestre et aérienne, appuyée par un largage de parachutistes dans la périphérie, suivie de l'entrée dans l’après-midi d'une colonne de soldats français et maliens dans la cité.
« Il n'y a eu aucun coup de feu, aucune goutte de sang, même pas de résistance passive avec des pièges », a déclaré le colonel français Frédéric Gout, chef de l'opération héliportée.
Deux jours après la prise de Gao, la plus importante ville du nord, où les combats ont fait 25 morts parmi les insurgés selon l'armée française, la prise de Tombouctou témoigne de l’avancée des troupes maliennes, françaises et africaines. C’est aussi une victoire symbolique. Tombouctou fut, en effet, la capitale intellectuelle et spirituelle de l'islam en Afrique aux XVe et XVIe siècles comme en témoigne les précieux manuscrits qui s’y trouvent.
Cependant, la cité historique a perdu une partie de son patrimoine. Après la destruction de mausolées en juillet 2012, les groupuscules ont brûlé le centre Ahmed Baba où se trouvaient entre 60 000 et 100 000 manuscrits. Les autorités maliennes doivent encore faire le bilan des destructions.
Quant à la reconquête du pays, elle se poursuit. Les regards se tournent à présent vers Kidal, la troisième grande ville du nord, située à 1 500 km de Bamako.
3 500 soldats français et 1 900 soldats africains sont déployés dans le pays aux côtés de l'armée malienne. Le poids de la France, qui a des intérêts dans cette région, reste grand.
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Manuscrits de Tombouctou : un patrimoine culturel islamique de près de mille ans
Le Mali, la France et les extrémistes
La reconquête de cette grande ville du pays signe un tournant dans une guerre menée pour que le Mali retrouve son intégrité territoriale. « Nous sommes en train de gagner cette bataille », a ainsi commenté le président français François Hollande. « Quand je dis nous, c'est l'armée malienne, ce sont les Africains soutenus par les Français », a-t-il aussitôt précisé.
Tombouctou est tombée après une manœuvre terrestre et aérienne, appuyée par un largage de parachutistes dans la périphérie, suivie de l'entrée dans l’après-midi d'une colonne de soldats français et maliens dans la cité.
« Il n'y a eu aucun coup de feu, aucune goutte de sang, même pas de résistance passive avec des pièges », a déclaré le colonel français Frédéric Gout, chef de l'opération héliportée.
Deux jours après la prise de Gao, la plus importante ville du nord, où les combats ont fait 25 morts parmi les insurgés selon l'armée française, la prise de Tombouctou témoigne de l’avancée des troupes maliennes, françaises et africaines. C’est aussi une victoire symbolique. Tombouctou fut, en effet, la capitale intellectuelle et spirituelle de l'islam en Afrique aux XVe et XVIe siècles comme en témoigne les précieux manuscrits qui s’y trouvent.
Cependant, la cité historique a perdu une partie de son patrimoine. Après la destruction de mausolées en juillet 2012, les groupuscules ont brûlé le centre Ahmed Baba où se trouvaient entre 60 000 et 100 000 manuscrits. Les autorités maliennes doivent encore faire le bilan des destructions.
Quant à la reconquête du pays, elle se poursuit. Les regards se tournent à présent vers Kidal, la troisième grande ville du nord, située à 1 500 km de Bamako.
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