Quelques semaines avant la visite d’Etat de François Hollande en Algérie, le Sénat a adopté, jeudi 8 novembre, la proposition de loi PS consacrant la date du 19 mars 1962 - jour du cessez-le-feu en Algérie - comme journée nationale du souvenir « des victimes civiles et militaires de la guerre d'Algérie et des combats en Tunisie et au Maroc ».
Le texte a été approuvé par 181 voix contre 155. La gauche a voté pour, le centre et la droite contre.
Jusque là, une unique journée d'hommage consacrée aux seuls « morts pour la France » pendant la guerre d'Algérie existait. Le 5 décembre – date neutre – avait été instaurée en 2003 par Jacques Chirac, lorsqu'il avait inauguré le Mémorial consacré aux 24 000 militaires français tués pendant la guerre, quai Branly, à Paris.
Le rapporteur de la proposition de loi, Alain Néri, a défendu le 19 mars par la nécessité de « rendre hommage aux deux millions d'appelés du contingent mobilisés pendant le conflit. »
Un avis que soutient la Fédération nationale des anciens combattants d'Algérie (Fnaca, 350 000 membres), mais que ne partagent pas les sénateurs UMP, qui estiment que choisir le 19 mars est source de divisions et revient à occulter que plusieurs milliers d'Européens et de Harkis ont été tués après le cessez-le-feu.
La proposition de loi, votée depuis 2002 par l’Assemblée nationale, est définitivement adoptée par le Parlement. Les sénateurs UMP ont annoncé leur intention de saisir le Conseil constitutionnel.
Mise à jour : Par décret du 6 décembre 2012, le 19 mars est institué « Journée nationale du souvenir et de recueillement à la mémoire des victimes civiles et militaires de la guerre d'Algérie et des combats en Tunisie et au Maroc ».
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Le texte a été approuvé par 181 voix contre 155. La gauche a voté pour, le centre et la droite contre.
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Un avis que soutient la Fédération nationale des anciens combattants d'Algérie (Fnaca, 350 000 membres), mais que ne partagent pas les sénateurs UMP, qui estiment que choisir le 19 mars est source de divisions et revient à occulter que plusieurs milliers d'Européens et de Harkis ont été tués après le cessez-le-feu.
La proposition de loi, votée depuis 2002 par l’Assemblée nationale, est définitivement adoptée par le Parlement. Les sénateurs UMP ont annoncé leur intention de saisir le Conseil constitutionnel.
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