Les pèlerins sont appelés à être plus éco-responsables lors de l'accomplissement du grand pèlerinage (Hajj) à La Mecque, qui revient en novembre 2011.
Préserver l’environnement est un des crédos islamiques. Inciter les pèlerins à être plus écolo, c’est la mission d’EcoMuslim, une organisation britannique musulmane qui œuvre en faveur de l’écologie, qui compte lancer prochainement un guide officiel pour un Hajj éco-responsable à destination des futurs Hajjis du monde entier à l’approche de l’événement cultuel du 5 novembre prochain.
Intéressée par l’initiative, la Chambre des Lords a décidé d’organiser en son sein un meeting avec l’association. Sous le patronage de Lord Marland, secrétaire d'État à l'Énergie et au Changement climatique, la rencontre a réuni plusieurs personnalités du Moyen-Orient, d’Asie et du Maghreb, parmi lesquels des ambassadeurs, le 14 septembre dernier à Londres.
Intéressée par l’initiative, la Chambre des Lords a décidé d’organiser en son sein un meeting avec l’association. Sous le patronage de Lord Marland, secrétaire d'État à l'Énergie et au Changement climatique, la rencontre a réuni plusieurs personnalités du Moyen-Orient, d’Asie et du Maghreb, parmi lesquels des ambassadeurs, le 14 septembre dernier à Londres.
Prenez le métro, gaspillez moins
Parmi les principaux conseils prodigués aux pèlerins, celui d’emprunter le métro de La Mecque - qui ne fonctionne que cinq jours par an, la durée du Hajj - plutôt que les bus et les voitures, sources d’embouteillage monstres et de pollution dans la ville durant cette période. Ce geste permettra aux pèlerins de réduire leur empreinte carbone sur l’environnement au cours de leur voyage. Mis en service en novembre 2010, le métro est capable à ce jour de transporter, entre chaque site sacré de la ville, 500 000 voyageurs et jusqu’à 2 millions de personnes en 2012.
Deux pèlerins sont même allés plus loin l’an dernier pour réduire l’impact de leur voyage sur la Nature, en allant d’Afrique du Sud à La Mecque… à vélo. Un trajet de 9 mois qu’ils disent avoir accompli afin de « faire face à la rigueur que l’on doit avoir lors du pèlerinage ».
Outre cette recommandation, le guide appelle à gaspiller moins d’eau et moins d’électricité, à réduire sa consommation d'eau minérale en bouteilles plastiques et à recycler autant que possible. Des conseils qui valent aussi pour la vie quotidienne. EcoMuslim appelle également les autorités au développement des énergies renouvelables, au travers de l’installation de panneaux solaires pour la production d’électricité en Arabie Saoudite et ailleurs.
Deux pèlerins sont même allés plus loin l’an dernier pour réduire l’impact de leur voyage sur la Nature, en allant d’Afrique du Sud à La Mecque… à vélo. Un trajet de 9 mois qu’ils disent avoir accompli afin de « faire face à la rigueur que l’on doit avoir lors du pèlerinage ».
Outre cette recommandation, le guide appelle à gaspiller moins d’eau et moins d’électricité, à réduire sa consommation d'eau minérale en bouteilles plastiques et à recycler autant que possible. Des conseils qui valent aussi pour la vie quotidienne. EcoMuslim appelle également les autorités au développement des énergies renouvelables, au travers de l’installation de panneaux solaires pour la production d’électricité en Arabie Saoudite et ailleurs.
La foi amène au soutien de l’écologie
La prise au sérieux de ces conseils est une façon de montrer que les musulmans prennent leur part dans le combat contre le changement climatique. Le guide d'EcoMuslim entre dans la lignée de la Déclaration des religions sur la Nature [en anglais, à télécharger plus bas], rédigée à Assise, en Italie, en septembre 1986, sous la houlette du World Wide Fund for Nature (WWF), qui permit aux leaders représentant les cinq grandes religions (christianisme, judaïsme, islam, bouddhisme et hindouisme) de marquer leur engagement en faveur de l’environnement.
Toutefois, les alternatives écologiques ne devront pas se placer avant les questions de santé. Avec l’apparition, en 2009, de la grippe porcine et la crainte d’une vaste contagion lors du Hajj, la santé reste plus que jamais une priorité absolue pour les autorités saoudiennes, qui obligent déjà les pèlerins à être vaccinés contre la méningite à méningocoques (et la fièvre jaune pour les pèlerins venus de pays à risques) pour l’obtention d’un visa.
2 à 3 millions de pèlerins convergent chaque année vers La Mecque. Ce sont autant de personnes qui peuvent potentiellement être sensibilisées à l’écologie et rapporter ensuite les bonnes pratiques au retour de leur voyage.
Toutefois, les alternatives écologiques ne devront pas se placer avant les questions de santé. Avec l’apparition, en 2009, de la grippe porcine et la crainte d’une vaste contagion lors du Hajj, la santé reste plus que jamais une priorité absolue pour les autorités saoudiennes, qui obligent déjà les pèlerins à être vaccinés contre la méningite à méningocoques (et la fièvre jaune pour les pèlerins venus de pays à risques) pour l’obtention d’un visa.
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