Le pèlerinage à La Mecque (Hajj) doit être accompli par tout musulman au moins une fois dans sa vie s’il a les moyens physiques et matériels nécessaires. Pour le réaliser, Senad Hadzic, 47 ans, un musulman de Bosnie, a décidé de parcourir à pied les 5 700 km qui séparent son lieu de résidence de la ville sainte de l’islam, La Mecque pour faire de son voyage une fabuleuse expérience.
Le Hajj débutant jeudi 25 octobre, il est arrivé à La Mecque bien avant le délai. « Je suis arrivé samedi à La Mecque. Je ne suis pas fatigué. Ce sont les plus beaux jours de ma vie », témoigne-t-il. Sur sa page Facebook, il a publié des photos et posté des messages concernant son périple. Pour atteindre La Mecque, il a effectivement dû passer par la Serbie, la Bulgarie, la Turquie, la Syrie et la Jordanie.
Pour s’assurer d’arriver à temps à La Mecque, Hadzic a commencé son pèlerinage en décembre 2011 et déclare « avoir marché au nom d’Allah, pour l’islam, pour la Bosnie-Herzégovine » mais aussi pour ses proches. Sur l’itinéraire à suivre, il déclare avoir « fait un même rêve à huit reprises lui indiquant le chemin qu’il devait emprunter ».
« Allah m’a montré l’itinéraire de la lumière. On m’a prié de passer par l’Irak, mais j’ai rêvé de la Syrie et j’ai obéi au message de Dieu », dit-il pour expliquer son choix de passer par la Syrie, où la guerre civile sévit toujours malgré les recommandations de ses proches pour qu’il traverse plutôt l’Irak.
En Syrie, il a dû passer par « une dizaine de checkpoints, tenus aussi bien par les forces du président Bachar al-Assad que par les forces opposantes » sans grande difficulté. À un barrage, la vue du Coran dans son sac a calmé les militaires de Bachar al-Assad a-t-il déclaré.
Au total, M. Hadzic a dû marcher pendant 314 jours avec 20 kilos de bagages et parfois dans des conditions extrêmes, allant de 55°C en Jordanie le jour à – 35°C en Bulgarie la nuit. Pour l’hébergement, il a passé la nuit chez des gens bienveillants et parfois dans des hôtels avec de l’argent donné par la diaspora.
D’autres péripéties comme les attentes de visa et d’autorisation (plusieurs semaines à Istanbul et deux mois à la frontière entre l’Arabie Saoudite et la Jordanie) ont marqué son voyage. Actuellement, Senad Hadzic est l’invité d’honneur de la famille royale saoudienne. Un homme d’affaires se propose même de lui fournir son billet de retour, a-t-il déclaré.
Cette histoire rappelle le périple de deux Sud-Africains qui ont effectué par le passé le trajet Cap Town – La Mecque en vélo. Ils ont ainsi traversé le Botswana, la Mozambique, le Zimbabwe, la Tanzanie, le Malawi, le Kenya, la Turquie, la Syrie et la Jordanie. Un projet aussi fou que celui du Bosnien dont chacun se souviendra toute sa vie.
Lire aussi :
Hajj: Durant le pèlerinage, à bas les préjugés
Hajj: souvenirs du pèlerinage
Le Hajj débutant jeudi 25 octobre, il est arrivé à La Mecque bien avant le délai. « Je suis arrivé samedi à La Mecque. Je ne suis pas fatigué. Ce sont les plus beaux jours de ma vie », témoigne-t-il. Sur sa page Facebook, il a publié des photos et posté des messages concernant son périple. Pour atteindre La Mecque, il a effectivement dû passer par la Serbie, la Bulgarie, la Turquie, la Syrie et la Jordanie.
Pour s’assurer d’arriver à temps à La Mecque, Hadzic a commencé son pèlerinage en décembre 2011 et déclare « avoir marché au nom d’Allah, pour l’islam, pour la Bosnie-Herzégovine » mais aussi pour ses proches. Sur l’itinéraire à suivre, il déclare avoir « fait un même rêve à huit reprises lui indiquant le chemin qu’il devait emprunter ».
« Allah m’a montré l’itinéraire de la lumière. On m’a prié de passer par l’Irak, mais j’ai rêvé de la Syrie et j’ai obéi au message de Dieu », dit-il pour expliquer son choix de passer par la Syrie, où la guerre civile sévit toujours malgré les recommandations de ses proches pour qu’il traverse plutôt l’Irak.
En Syrie, il a dû passer par « une dizaine de checkpoints, tenus aussi bien par les forces du président Bachar al-Assad que par les forces opposantes » sans grande difficulté. À un barrage, la vue du Coran dans son sac a calmé les militaires de Bachar al-Assad a-t-il déclaré.
Au total, M. Hadzic a dû marcher pendant 314 jours avec 20 kilos de bagages et parfois dans des conditions extrêmes, allant de 55°C en Jordanie le jour à – 35°C en Bulgarie la nuit. Pour l’hébergement, il a passé la nuit chez des gens bienveillants et parfois dans des hôtels avec de l’argent donné par la diaspora.
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Cette histoire rappelle le périple de deux Sud-Africains qui ont effectué par le passé le trajet Cap Town – La Mecque en vélo. Ils ont ainsi traversé le Botswana, la Mozambique, le Zimbabwe, la Tanzanie, le Malawi, le Kenya, la Turquie, la Syrie et la Jordanie. Un projet aussi fou que celui du Bosnien dont chacun se souviendra toute sa vie.
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