Sur le vif
Avoir droit à des jours fériés pour les fêtes musulmanes devrait être prochainement une réalité pour les musulmans d’Hambourg en Allemagne. En effet, la deuxième ville d’Allemagne a signé, mardi 13 novembre, un accord avec les principales organisations islamiques locales visant notamment à accorder des jours fériés à la communauté musulmane.
Le Parlement de la ville-État, qui a le statut de Land (Etat régional), devrait ratifier le texte à une très large majorité. Une grande première en Allemagne. C’est sûr, l’accord « fera date », a estimé le maire social-démocrate Olaf Scholz. «Nous sommes tous Hambourg », a-t-il également déclaré, en incluant évidemment les 130 000 musulmans de la ville.
« C'est un jour historique pour Hambourg, mais aussi pour toute l'Allemagne », a jugé pour sa part Zekeriya Altug, l'un des responsables locaux du DITIB, la plus importante organisation islamique en Allemagne, qui gère neuf mosquées à Hambourg.
Les trois jours fériés accordés aux musulmans devront être pris sous la forme de jours de vacances comme il est déjà possible pour certaines fêtes chrétiennes. L’accord conclu quelques mois auparavant avec la mairie leur offre également plus de droits concernant l’instruction religieuse à l’école ou les rites funéraires.
Il permet à Hambourg, qui a besoin de l’immigration pour maintenir son dynamisme économique, d’assurer de bonnes relations avec les musulmans, pour une bonne partie originaires de Turquie.
Dans la ville, c’est l'ancien maire conservateur Ole von Beust qui a fait le premier cette proposition en 2006. Mais d’autres conservateurs, proches de la chancelière Angela Merkel et très attachés aux valeurs chrétiennes du pays restent hostiles à ce genre d’initiative en Allemagne.
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Les trois jours fériés accordés aux musulmans devront être pris sous la forme de jours de vacances comme il est déjà possible pour certaines fêtes chrétiennes. L’accord conclu quelques mois auparavant avec la mairie leur offre également plus de droits concernant l’instruction religieuse à l’école ou les rites funéraires.
Il permet à Hambourg, qui a besoin de l’immigration pour maintenir son dynamisme économique, d’assurer de bonnes relations avec les musulmans, pour une bonne partie originaires de Turquie.
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