Licencié de son poste d'enseignant à Genève en 2002, Hani Ramadan va toucher une forte indemnité, ont annoncé mercredi les autorités locales.
M. Ramadan avait été licencié de son poste de professeur de français en décembre 2002 pour propos "contraires aux valeurs démocratiques et aux objectifs de l'école publique".
Deux mois plus tôt, il avait légitimé le recours à la lapidation et suggéré que le sida était un châtiment divin dans une tribune libre publié par le quotidien français « La Monde ».
"Que ceux qui nient qu'un Dieu d'amour ait ordonné la lapidation de l'homme et de la femme adultère se souviennent que le virus du sida n'est pas issu du néant" avait-il écrit.
Afin de clore la procédure, le canton de Genève a décidé de verser une indemnité de départ et de rembourser les frais d'avocat de l'ex-enseignant pour un total de 345.000 francs suisses (206.000 euros), a déclaré devant la presse le président du gouvernement genevois, Laurent Moutinot.
L'indemnité correspond à 24 mois du dernier salaire que touchait Hani Ramadan en tant qu'enseignant du secondaire. "Nous avons opté pour l'indemnité maximale afin de garantir la paix des ménages", a expliqué M. Moutinot.
Le tribunal administratif avait ordonné sa réintégration début 2004, mais les autorités cantonales avaient rejeté cette décision, ouvrant la voie à une indemnisation.
Hani Ramadan, par ailleurs directeur du Centre islamique de Genève, est le frère de l'universitaire Tariq Ramadan.
M. Ramadan avait été licencié de son poste de professeur de français en décembre 2002 pour propos "contraires aux valeurs démocratiques et aux objectifs de l'école publique".
Deux mois plus tôt, il avait légitimé le recours à la lapidation et suggéré que le sida était un châtiment divin dans une tribune libre publié par le quotidien français « La Monde ».
"Que ceux qui nient qu'un Dieu d'amour ait ordonné la lapidation de l'homme et de la femme adultère se souviennent que le virus du sida n'est pas issu du néant" avait-il écrit.
Afin de clore la procédure, le canton de Genève a décidé de verser une indemnité de départ et de rembourser les frais d'avocat de l'ex-enseignant pour un total de 345.000 francs suisses (206.000 euros), a déclaré devant la presse le président du gouvernement genevois, Laurent Moutinot.
L'indemnité correspond à 24 mois du dernier salaire que touchait Hani Ramadan en tant qu'enseignant du secondaire. "Nous avons opté pour l'indemnité maximale afin de garantir la paix des ménages", a expliqué M. Moutinot.
Le tribunal administratif avait ordonné sa réintégration début 2004, mais les autorités cantonales avaient rejeté cette décision, ouvrant la voie à une indemnisation.
Hani Ramadan, par ailleurs directeur du Centre islamique de Genève, est le frère de l'universitaire Tariq Ramadan.