Le patron de Radio Courtoisie Henry de Lesquen a été condamné par le tribunal correctionnel de Paris à 16 000 euros d’amende pour provocation à la haine et contestation de crimes contre l'humanité. Il devra également verser des dommages et intérêts aux associations luttant contre le racisme qui s'étaient constituées parties civiles. Le parquet avait requis six mois de prison avec sursis et 15 000 euros d'amende.
Le candidat auto-proclamé à l’élection présidentielle a été mis en cause pour des textes publiés sur son site Internet et des tweets. Entre décembre 2015 et janvier 2016, deux tweets (seulement) ont été mis en cause : « Centrée sur le rythme, la musique nègre s'adresse au cerveau reptilien » ; « C'est le racisme des juifs qui les a conduits au monolithisme quand ils ont privé de leurs dieux les goyins qu'ils haïssaient ».
Dans d'autres publications remontant à avril 2016, il s'attaquait à Simone Veil : « Je suis émerveillé de la longévité des rescapés de la Shoah morts à plus de 90 ans. Ont-ils vécu les horreurs qu'ils ont racontées ? (...) La plantureuse S. Veil rescapée de la Shoah a 88 ans. À ma connaissance, elle va bien. »
La liste des propos racistes imputés à Henry de Lesquen est longue. Lui, qui estime que « la mélanisation de la France, explosion de la population de race congoïde, est plus grave que l'islamisation », défend sans complexe le concept de « racisme positif » lorsqu’il y a « conscience de race », un « racisme républicain » qui implique des « droits et devoirs » pour les « races supérieures », à savoir « civiliser les races inférieures ». Un discours parmi d'autres qu'il tient ouvertement sans que le patron de Radio Courtoisie n'ait été sanctionné.
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