Il en aura fallu du temps avant que François Hollande réagisse officiellement aux attaques racistes dont a été la cible Christiane Taubira ces dernières semaines.
Le chef de l’Etat a appelé, mercredi 6 novembre, en Conseil des ministres, à « la plus grande fermeté » suite aux propos racistes visant la ministre de la Justice. « Le président de la République a renouvelé son soutien à Christiane Taubira face à la gravité extrême des insultes racistes qui ont été proférées à son endroit. Il a appelé à la plus grande fermeté et la plus grande vigilance en la matière », a ainsi rapporté Najat Vallaud-Belkacem, la porte-parole du gouvernement.
A la sortie du Conseil des ministres, le Premier ministre, Jean-Marc Ayrault, a pour sa part jugé qu'il ne fallait « rien laisser passer » sur la question du racisme, problématique revenue sur le devant médiatique depuis la première insulte proférée contre Christiane Taubira le 17 octobre. Dans un reportage diffusé dans l’émission Envoyé Spécial (France 2), on pouvait voir une candidate FN (depuis exclue du parti) comparer la Garde des Sceaux à un singe. Quelques jours plus tard, des enfants l’avaient traité de « guenon » lors d’une manifestation contre le mariage pour tous à Angers.
Les députés socialistes avaient alors tenu à lui témoigner leur soutien en plein cœur de l'Assemblée nationale mercredi 30 octobre mais François Hollande n’avait toujours fait aucune déclaration publique.
Face au peu de réactions suscitées par les attaques dont elle a été la victime, Mme Taubira avait regretté mercredi, dans une interview accordée à Libération « qu’il n’y a pas eu de belle et haute voix qui se soit levée pour alerter sur la dérive de la société française ». Une dérive que subissent divers groupes de population en France bien avant la malheureuse expérience vécue par la ministre de la Justice. Ils attendent toujours que la fermeté contre le racisme, prônée hier et aujourd'hui par la gauche, trouve un écho sur le terrain.
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A la sortie du Conseil des ministres, le Premier ministre, Jean-Marc Ayrault, a pour sa part jugé qu'il ne fallait « rien laisser passer » sur la question du racisme, problématique revenue sur le devant médiatique depuis la première insulte proférée contre Christiane Taubira le 17 octobre. Dans un reportage diffusé dans l’émission Envoyé Spécial (France 2), on pouvait voir une candidate FN (depuis exclue du parti) comparer la Garde des Sceaux à un singe. Quelques jours plus tard, des enfants l’avaient traité de « guenon » lors d’une manifestation contre le mariage pour tous à Angers.
Les députés socialistes avaient alors tenu à lui témoigner leur soutien en plein cœur de l'Assemblée nationale mercredi 30 octobre mais François Hollande n’avait toujours fait aucune déclaration publique.
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